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Catégorie : Explorations en Cantabria (Espagne) Page 3 of 12

Quelques explorations pré-estivales…

Avec un peu de retard voici le résultat de plusieurs séjours dans le val d’Asón, en avril, mai et en juin 2015 soit une quinzaine de journées d’exploration, de prospection ou de désobstruction.

Participants : J. Argos (AEMT), D. Boibessot, S. et P. Degouve, G. Simonnot, A. Sobrino (AEMT)

Secteur de la Gandara :

  • Cueva d’Helguera :

Dans l’amont, nous nous étions arrêtés au pied d’une nouvelle escalade à environ 1 km de l’entrée. Nous y consacrons une première sortie. Au passage, nous découvrons que la corde d’équipement de la seconde escalade a été très abîmée par une probable cascade provenant de la voûte et que nous ne soupçonnions pas. Le bas est effiloché mais surtout, à mi hauteur, la gaine est presque complètement arrachée. En attendant de revoir complètement l’équipement, nous faisons une réparation de fortune qui nous ralentit un peu. Au terminus, nous nous lançons dans l’escalade et les fers à béton emportés pour s’assurer dans les croûtes stalagmitiques ne sont pas inutiles. Après une montée d’une dizaine de mètres, le méandre tourne nettement à droite. Une petite traversée permet ensuite de gagner un niveau horizontal qui prend rapidement de l’ampleur. Après avoir équipé la montée en fixe, nous nous retrouvons tous une vingtaine de mètres plus haut, sur un balcon argileux dominant un conduit beaucoup plus vaste. Une première tentative d’équipement vers ce qui semble être l’aval ne nous permet pas d’atteindre le fond de ce conduit. Nous renouvelons l’opération en direction de l’amont et parvenons à atteindre une belle galerie concrétionnée ornée de gours et de grandes coulées stalagmitiques. Malheureusement, celles-ci remontent progressivement jusqu’à des bases de puits estimées à 30 ou 40 m. Nous tentons une escalade pour accéder à un niveau intermédiaire, mais cela ne donne rien et la suite semble bien être au-dessus. Du côté de l’aval, Dom repère un méandre qui revient vers la galerie avant l’escalade. Il reste à explorer.

La suite du canyon après l'escalade.

La suite du canyon après l’escalade.

Une seconde sortie nous permet de progresser cette-fois-ci en direction de l’aval qui lors de notre première visite, en novembre 2014, aspirait violemment. Au terminus, nous équipons la petite escalade argileuse que Dom avait déjà franchie à la Toussaint. Au-dessus, après un petit soupirail, le conduit replonge à nouveau en devenant nettement plus gros. Après avoir reconnu un conduit supérieur parallèle, nous équipons un toboggan formé par une belle coulée stalagmitique. Au bas, nous franchissons une première petite trémie le long de grandes dalles effondrées avant d’arriver à un vaste carrefour où arrive une belle galerie. Nous poursuivons vers l’aval où il nous faut traverser une seconde trémie assez instable. Derrière, la galerie, toujours très argileuse rejoint un actif (P.7). Nous le suivons sur une quarantaine de mètres jusqu’à une escalade glissante (4 m) que nous franchissons sans trop de difficulté. La suite devient plus étroite et une vingtaine de mètres plus loin nous devons nous arrêter devant une étroiture impénétrable sans travaux. La suite ne semble guère réjouissante car le conduit est fracturé. Pourtant, le courant d’air s’y engouffre nettement. Malgré cela, nous ne pensons pas entamer des travaux de désobstruction ici. Au retour, nous explorons la belle galerie latérale qui s’avère n’être qu’un dédoublement du conduit principal. Au total, environ 600 m de galeries sont ajoutés au développement de la grotte.

Petit actif dans le réseau aval. L'actif principal, lui, n'a pas été retrouvé.

Petit actif dans le réseau aval. L’actif principal, lui, n’a pas été retrouvé.

En amont de la cueva nous avons exploré plusieurs petites cavités sans grand intérêt et qui, en tout cas, ne nous ont guère éclairés sur l’origine de ce drain perché.

Secteur de l’Alto del Tejuelo – canal del Haya :

Les explorations successives de la torca 2198 et de sa voisine la torca Dixit se sont rapidement heurtés à des remplissages impénétrables à respectivement -118 m et -60 m. Dans le gouffre des Narines tout proche nous avons tout juste dépassé la profondeur de 30 m. Nous avons donc poursuivi les prospections ce qui nous a permis de découvrir de nouvelles entrées aux accès souvent improbables.

Dans la partie supérieure du canyon Ouest de la Cayuela

Dans la partie supérieure du canyon Ouest de la Cayuela

Secteur Cayuela – Socueva :

  • Cueva Cayuela

La cueva Cayuela a été à plusieurs reprises un refuge bien commode lorsque le mauvais temps nous empêchait d’aller plus haut en altitude. C’est principalement dans le fond du canyon Ouest que nous avons concentré nos recherches et notre travail de mise à jour de la topographie. Tout d’abord au niveau des actifs où la topographie était quasiment inexistante hormis le drain principal. Cela nous a donné l’occasion de revoir un certain nombre de points d’interrogation qui se sont soldés par quelques travaux de désobstruction et une courte escalade qui dans tous les cas se sont heurtés à la même trémie. Dans le même secteur, nous avons refait l’escalade pour atteindre le haut du canyon et la galerie supérieure. Celle-ci, explorée pour la première fois en 1968 par le SCD, avait bien été fouillé et nous nous sommes contenté de refaire une visite pour constater que là encore, le colmatage du conduit est total et sans appel.

La rivière, peu avant la trémie terminale.

La rivière, peu avant la trémie terminale.

  • Torca del Chorrillo

Nous sommes retournés dans ce petit gouffre situé approximativement à l’aplomb de la cueva de la Carrera. Accompagnés d’Anna et de Juanjo de l’AEMT (Santoña), nous avons désobstrué un passage étroit vers -60 m et qui était bien ventilé lors de nos premières explos. Malheureusement le courant d’air n’était plus au rendez-vous et, après avoir agrandi le passage, nous nous sommes rapidement arrêtés devant une fissure minuscule à la profondeur de -80 m. Dans le puits terminal, Juanjo a également réalisé une traversée pour atteindre une belle lucarne. Mais il s’est également heurté à une fissure impénétrable après une courte escalade. Le gouffre a été déséquipé.

Grande doline, en amont du Canal del Haya

Grande doline, en amont du Canal del Haya

Cueva de la Vallina – Traçage d’avril 2015

Un petit compte-rendu du traçage réussi par nos amis anglais entre la Cueva de la Vallina (Arredondo) et la fuente Comellante Ruesga) à lire sur http://cuevasdelason.canalblog.com/

Injection du Leucophor dans le río Rioja (Matienzo Caves)

Injection du Leucophor dans le río Rioja (Photo Matienzo Caves)

Guy Simonnot

Explorations printanières…

Dimanche 5 avril 2015 :

Profitant du week-end de Paques et des premiers beaux jours enfin revenus après un trimestre catastrophique, nous gagnons la Cantabria pour quelques jours. Guy est déjà sur place et c’est avec Montse et Dany que nous partons tous les 5 en direction de Pepiones afin de poursuivre la prospection du secteur et la mise à jour de l’inventaire. Vu l’orientation, il est assez difficile de se protéger du vent froid qui souffle de l’est. Mais cette fraîcheur désagréable permet de maintenir un régime hivernal pour les courants d’air. Du coup, nous pointons plusieurs trous souffleurs bien intéressants. Au passage, nous sondons la torca 2176 découverte en décembre dernier. Les cailloux, après avoir rebondi sur quelques paliers, chutent très loin et il est bien difficile d’estimer la hauteur du puits d’autant plus que nous ne sommes pas vraiment certains d’avoir entendu l’impact final. Du pain sur la planche pour l’été prochain…

Dans la lande de Pepiones les gouffres sont nombreux mais souvent difficiles à équiper. Ici, le gouffre du Faucheux (torca del Secador - 310 m) début par un P.90.

Dans la lande de Pepiones les gouffres sont nombreux mais souvent difficiles à équiper. Ici, le gouffre du Faucheux (torca del Secador – 310 m) début par un P.90.

Lundi 6 avril :

Le vent d’est reste frais, mais il a chassé tous les nuages et garantit une belle journée. Ce matin nous ne sommes plus que trois (Guy, Sandrine et Patrick) pour aller explorer la torca 2198 au fond du canal del Haya. La dernière partie de la marche d’approche reste assez sportive car il faut franchir des lames de lapiaz effilées séparées par de profondes diaclases. A l’entrée, le courant d’air est net mais à ce niveau, il peut provenir des entrées supérieures qu’on devine dans le haut du lapiaz. Le premier puits, très esthétique, est rapidement équipé (33 m).

Les nombreuses entrées réparties le long d'un méandre de surface sinueux donnent une ambiance particulière au premier puits de la torca (33 m).

Les nombreuses entrées réparties le long d’un méandre de surface sinueux donnent une ambiance particulière au premier puits de la torca (33 m).

Au bas, il est rapidement suivi de deux autres verticales de 5 et 11 m. A ce niveau, le courant d’air provenant du fond est fort et semble s’intensifier avec l’évolution de la température extérieure. Sandrine équipe ensuite un beau P.40, coupé à 10 m du fond par un large palier.

Le P.11 à -40 m

Le P.11 à -40 m

 La suite est moins réjouissante car les proportions s’amenuisent sérieusement dans un méandre qui descend jusqu’à un colmatage argileux. Cependant, peu avant, entre des blocs soudés par le remplissage et la calcite, nous distinguons nettement un autre puits plus vaste. Avec les moyens du bord, nous entamons la désobstruction et contre toute attente, nous parvenons finalement à ouvrir un passage pénétrable sans trop de problème.

Départ du P.40

Départ du P.40

Après un ressaut étroit de 2 m, nous équipons un nouveau puits de 20 m. Malheureusement, le fond est totalement bouché par de l’argile à -117 m. Deux départs en hauteur ne donnent pas grand chose : un talus remontant au sommet d’un R.3 d’un côté et une diaclase étroite (P.5) rejoignant une base de puits de l’autre côté. Tout cela semble bien compromis…. En remontant ce puits, une lucarne attire notre attention. Mais après d’inutiles acrobaties pour l’atteindre, nous constatons qu’elle redonne dans l’une des départs du fond. Nous déséquipons cette partie et continuons à remonter en traquant le courant d’air qui semble s’être en partie volatilisé dans le P.40. A mi-hauteur, un pendule délicat nous permet d’atteindre la partie supérieure d’un méandre mais visiblement c’est un amont. Quoique ????? En y regardant de plus près, celui-ci est beaucoup plus gros que prévu et surtout, il y a de l’air. Les batteries du perfo sont à plat et nous n’avons plus d’ancrages. A l’arrache, nous parvenons à descendre un ressaut et à progresser dans le conduit, jusqu’à un nouveau petit puits. Nous n’insistons pas, mais au loin, on aperçoit un bel élargissement. Tout n’est donc pas perdu. La suite, prochainement….

Patrick Degouve

En Cantabria, malgré la mousson….

Cet hiver s’avère particulièrement humide en Cantabria. Depuis le début du mois de janvier la pluie et la neige, même à très basse altitude, se sont succédé sans interruption provoquant des crues spectaculaires et de nombreux dégâts. Sur les seuls mois de janvier et février le cumul des précipitations représente par endroit plus de 400 mm soit près du double des normales saisonnières. Ces conditions exceptionnelles ont perduré durant tout notre séjour soit quasiment deux semaines, à l’exception d’une journée printanière où nous avons pu en profiter pour faire une belle prospection au-dessus du gouffre de los Rebecos, en amont d’Aitken et du Maxou Picchu.

Comme il n’était pas question de se tourner les pouces à la maison, nous avons un peu modifié notre programme pour s’orienter vers des objectifs nécessitant peu de marche d’approche. Ainsi, à la cueva de la Carrera, nous avons pu avancer l’exploration de plusieurs galeries secondaires. La première, la galerie du Trapèze, a permis de reconnaître 280 m de méandre concrétionné se dirigeant vers le sud et le cirque de Socueva. Plus loin, dans la salle des Caricaturistes nous avons reconnu un conduit assez chaotique au départ et ponctué de cheminées dont les plus hautes atteignent une trentaine de mètres de hauteur. Cette galerie, bouchée par un remplissage argileux au bout d’une bonne centaine de mètres, revient vers le puits Léger (galerie du Volcan). L’alignement, formé par les deux conduits correspond à une fracture assez visible en surface et qui a notamment orienté la galerie du Tube de l’Eté. (développement au 20/02/2015 : 8305 m topo).

Le méandre du Trapèze

Le méandre du Trapèze

Nous nous sommes également réfugié à trois reprises dans la cueva Cayuela pour continuer la mise à jour de la topographie. Cette-fois-ci, nous avons revu l’extrémité du canyon ouest où de nombreux conduits n’avaient à priori jamais été topographiés. Nos relevés ont totalisé à peu près 530 m de galeries fossiles situées entre les différents actifs qui ces jours là n’étaient pas praticables. Cela nous permettra peut-être de mieux comprendre les différentes circulations qui s’écoulent sous cette grande galerie. Il reste encore du travail dans ce secteur et notre prochain objectif sera de raccorder toutes les galeries topographiées (fond du canyon Ouest, puits Buffard, Labyrinthe…) au canyon d’entrée dont le cheminement a été entièrement revu par les spéléos de Santoña. Ces derniers ont en effet réalisé un travail remarquable en reprenant complètement la topographie de l’entrée jusqu’au fond (trémie de la galerie Tantale) et également jusqu’à l’extrémité du canyon Est où ils ont découverts quelques prolongements intéressants.

La rivière du canyon Ouest en crue. Cell'ci n'a pas encore récupéré les affluents venant du réseau sud et on devine ce que cela doit donner à la Cubiobramante.

La rivière du canyon Ouest en crue. Celle-ci n’a pas encore récupéré les affluents venant du réseau sud et on devine ce que cela doit donner à la Cubiobramante.

Durant ce séjour, il nous a été également possible de retourner dans le Cubillo Fraile pour notamment explorer le petit actif s’écoulant à la base des puits d’entrée. Malgré l’humidité ambiante, nous avons pu parcourir le méandre sur une centaine de mètres jusqu’à un petit puits qui reste à explorer.

Juste avant notre départ, toutes les résurgences étaient en crue. Ici, la cueva Carcabon qui coule de façon exceptionnelle. A l'étiage, on trouve l'eau qui ressort à la fuente Isenia, 20 m plus bas.

Juste avant notre départ, toutes les résurgences étaient en crue. Ici, la cueva Carcabon qui coule de façon exceptionnelle. A l’étiage, on trouve l’eau qui ressort à la fuente Isenia, 20 m plus bas.

Participants : Lola Bréard, P. et S. Degouve, Laurent Garnier (GSV)

Patrick Degouve

Mesure de débits à la Gándara…

Samedi 3 janvier 2015

Nous sommes une bonne troupe réunie sur le parking de la Gándara. Gotzon et Javi sont venus avec une sympathique équipe de l’ADES (Gernika)(Gotzon, Antua, Oier, Idoia, Javi, Josu y Iñaki) et Peter Smith est également avec nous. Javi n’est pas venu les mains vides. Passionné par l’hydrogéologie, il va nous aider à mesurer les débits des deux rivières au niveau du collecteur. Nous l’avions déjà fait cet été avec la technique du flotteur, mais nous voulions renouveler l’opération avec des moyens plus fiables. L’appareil mis à notre disposition par Javi est le Salinomad (Etrelec). Le principe de base consiste en l’injection dans le cours d’eau d’un traceur bien choisi, en l’occurrence du sel de cuisine.

Le Salinomadd est facilement transportable. Il est muni d'un câble d'une dizaine de mètres ce qui permet de prendre les mesures dans de très bonnes conditions.

Le Salinomadd est facilement transportable. Il est muni d’un câble d’une dizaine de mètres ce qui permet de prendre les mesures dans de très bonnes conditions.

A l’aval de l’injection, lorsque la dispersion du traceur est uniforme, la mesure de la dilution permet de calculer le débit. La sonde de mesure de salinité est placée dans le cours d’eau. En amont, à une distance suffisamment grande, une certaine quantité de sel dilué dans un récipient avec l’eau de la rivière (2 à 12 g par l/s de débit estimé). Lors du passage du nuage, l’appareil mesure et enregistre les valeurs de salinité. Une fois le nuage passé, le débit est calculé et affiché. Le fabriquant annonce une précision > à 5% ce qui est tout à fait honorable en sachant que notre principal objectif est de comparer le débit des deux rivières.

Javi nous explique les différents paramètres de configuration du matériel.

Javi nous explique les différents paramètres de configuration du matériel (Photo Gotzon Aranzabal).

Il nous faut une bonne heure pour arriver au collecteur qui est beaucoup plus haut que lors de notre dernier jaugeage en août dernier. Nous commençons par une première mesure dans la branche ouest, mais la quantité de sel est un peu sous estimée (1 kg). Le second jaugeage (1,5 kg) fonctionne parfaitement et l’appareil affiche un débit de 264 l/s. Celui mesuré à l’étiage prononcé de l’été dernier était de 60 l/s.

Injection du sel en amont. Le brassage est un élément primordiale pour l'efficacité de la mesure.

Injection du sel en amont. Le brassage est un élément primordial pour l’efficacité de la mesure (photo Gotzon Aranzabal).

 

Nous allons ensuite mesurer le débit du rio Sud. Mais comme nous souhaitons ne pas inclure la néo rivière dans ce calcul, nous devons remonter un peu plus en amont, au prix d’un bain glacé dans les premiers bassins. Deux mesures sont réalisées. La première est un cafouillage complet car Javi m’ayant demandé de configurer l’appareil, j’ai trouvé le moyen de faire une erreur d’unité sur l’évaluation de la distance d’injection. La seconde mesure beaucoup plus fiable donne un débit de 1070 l/s (560 l/s l’été dernier).

Javi installe la sonde dans le rio sud (Photo Gotzon Aranzabal).

Javi installe la sonde dans le rio sud (Photo Gotzon Aranzabal).

Par la même occasion, nous en profitons pour mesurer les températures des 3 cours d’eau :

Rio ouest : 7,3 °c
Rio sud : 7,8° c
Néo-rivivière : 7,9° c

Cela nous confirme les observations faites cet été, même si l’écart est moins important (0,5° en décembre et 2° en août).

Alors que peut-on en déduire ?

Ces différentes mesures nous confirment l’importance de l’apport hydraulique venant du sud ( de 4 à 9 fois supérieur à celui venant de l’ouest) et nous permettent d’affirmer que le bassin d’alimentation est beaucoup plus important que ce nous connaissons actuellement par nos seules explorations dans le réseau. L’objectif suivant est bien sûr d’essayer de délimiter les contours de ce bassin et cela passera inévitablement par des colorations notamment dans la province de Burgos et en collaboration avec nos amis du G.E.Edelweiss qui avaient déjà réalisé celle de la perte de la Lunada. En attendant ces travaux de grande ampleur, nous avons d’autres projets plus au nord du côté de la Valina où une étude hydrologique est en préparation pour le printemps prochain.   Merci à Javi pour son aide précieuse…

Patrick Degouve

 

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