Chaîne du Bargy

Le gouffre des Portes de l’Enfer (PM1)

Développement : 190 m
Dénivellation : -122 m

Situation de la cavité :

Le gouffre des Portes de l'Enfer s'ouvre au milieu du lapiaz incliné qui borde à l'ouest les pointes du midi.
x = 920.626 ; y = 2119.888 ; z = 2150 m
Carte I.G.N. : 3430-ET
Commune : Le Reposoir

Description de la cavité :

L'entrée légèrement ébouleuse s'ouvre sur une vire qui traverse transversalement le lapiaz incliné. Le premier puits (18m) est entièrement bouché, cependant, à 4 mètres du fond, une lucarne permet d'accéder à la suite de la cavité. Celle-ci se développe le long d'une fracture bien marquée notamment à la base du second puits (11 m). A -31 m, une étroiture entre les blocs a été agrandie. Derrière, une désescalade puis une galerie déclive amène à une belle verticale de 27 m. A sa base (-86 m), une petite galerie affluente, parcourue jusqu'à une cheminée sans suite, apporte une bonne partie du courant d'air. Celui-ci s'engouffre dans un laminoir très incliné situé sous l'éboulis du P.27. Derrière ce passage qui a nécessité quelques aménagements, un ressaut de 5 m amène à une nouvelle étroiture, elle aussi désobstruée. Par plusieurs petits ressauts, on parvient au sommet du dernier puits de 15 m entièrement obstrué par des éboulis (-122 m). Au sommet de ce dernier, après une traversée facile, il est possible d'accéder à un ensemble de petits conduits inclinés devenant tous impénétrables. Une bonne partie du courant d'air s'échappe dans l'un d'eux, mais une désobstruction à cet endroit ne nous a guère inspirés.

Historique des explorations :

Le gouffre est repéré par D. Boibessot en 1997. L'année suivante, lors d'une prospection avec P. et S. Degouve, il débute l'exploration juqu'à -50 m. En décembre 2001, le trio poursuit jusqu'à - 86 m et commence la désobstruction du laminoir. D. Boibessot entrevoit la suite, mais celle-ci nécessite des aménagements. Deux ans plus tard, la petite équipe à laquelle s'est joint P. Breyton, atteint tant bien que mal le fond du gouffre. En effet, contre toute attente, celui-ci avait été déséquipé et le matériel emporté est nettement insuffisant. Malgré tout, le passage de -86 est sécurisé et l'étroiture suivante est désobstruée. Le 20 juin 2003, les mêmes terminent l'exploration du gouffre et dressent la topographie du fond.

Bibliographie :

- C.A.F. Albertville (2003) : Compte rendu chronologique des activités 2003, p. 5


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