(n°1557)
Développement :190 m
Dénivellation : -114 m
La torca VT 204 s'ouvre sur la Garma de Vergaz, à l'est de la torca de las Yeguas. Cette cavité avait été explorée dans les années 1990 par les catalans du club de Tortosa. Mais en raison d'erreurs dans les coordonnées, elle ne fut retrouvée qu'en 2011, lors de prospections pour trouver un accès plus direct à l'aval de la torca Aitken.
x : 446,055 ; y : 4791,224 ; z : 622 m
Commune : Arredondo
La torca s'ouvre dans la Garma de Vergaz sur le bord d'une grande doline proche
du ravin d'Ordillo.
L'entrée de la torca VT 204, s'ouvre au milieu de la Garma de Vergaz et en bordure d'une grande doline.
La torca s'ouvre dans la Garma de Vergaz sur le bord d'une
grande doline proche du ravin d'Ordillo.
L'ouverture de la torca (15 x 5 m) s'ouvre au fond d'une doline bordée
de lapiaz. A l'extrémité sud de l'entrée, un ressaut
de 5 m permet prendre pieds sur un talus abrupte couvert de végétation
et de terre végétale. A gauche un premier porche se termine
rapidement sur une fissure impénétrable. La suite est au bas
du talus où s'ouvre un second porche situé à l'aplomb
même de deux puits parallèles. Celui de droite (9 m) est bouché
par des éboulis, en revanche, tout droit et masqué par de gros
blocs s'ouvre un second à-pic profond de 56 m. La descente est directe
et ce beau tube (2 m x 3 m) prend de l'ampleur à mi-hauteur en rencontrant
d'autres puits parallèles. Au bas (-69 m), on parvient à un
éboulis qui remonte jusqu'à une base de puits. En aval il se
déverse dans une salle par un puits d'une dizaine de mètres.
Mais pour éviter les inévitables chutes de pierres, il est préférable
de descendre par un autre puits, parallèle au P.56 et accessible par
une petite lucarne perchée à 1,5 m du sol. Au bas de ce P12,
on parvient dans l'angle de la salle citée précedemment (-81
m). Celle-ci est occupée en son centre par un énorme bloc qui
domine un troisième puits de 9 m de profondeur. Au bas, le décor
change et la suite est à chercher dans une zone de trémies et
de blocs effondrés. Pour atteindre le point bas du gouffre, il faut
franchir un premier rétrécissement situé à la
base du P.9. Juste derrière, une descente de 2 m entre les blocs permet
d'accéder à un soupirail qui a été désobstrué.
Un nouveau ressaut (1,5 m) rejoint un boyau en diaclase aboutissant au sommet
d'un puits de 8 m surplombé de blocs instables. Au bas, un nouveau
cran vertical a été sondé sur 5 à 6 m mais les
premier mètres sont impénétrables sans travaux. La suite
semble un peu plus grande, mais l'absence de courant d'air ne nous a pas incités
à entamer une désobstruction.
Courant d'air sensible au sommet du P.9 (-85 m) mais très diffus dans
la zone terminale.
1987 :
Les spéléos de l'interclub E.C. Tortosa - AA.EE.T.
découvrent l'entrée de la torca le 14 août.
Ils l'explorent et la topographient jusqu'à -28 m.
1990 :
Le même groupe poursuit l'exploration vers -81 m.
1991 :
Ils atteignent la profondeur de -110 m et se heurtent à une zone broyée et ébouleuse. En raison de l'absence de topographie ainsi que des coordonnées erronées, le gouffre tombe dans l'oubli.
2011 :
En février, le S.C. Dijon retrouve l'entrée de la torca lors d'une prospection en vue de trouver un accès au fond de la torca Aitken (P. et S. Degouve, G. Simonnot). Le gouffre est entièrement revisité le 8 juillet et un petit puits est descendu au-delà du terminus connu (désobstruction). La profondeur de -114 m est atteinte et la topographie est entièrement refaite (P. et S. Degouve, G. Simonnot).
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