D’après Michel Delamette, la structure géologique telle que exposée dans la figure 1 avec les 3 coupes sériées sélectionnées, montre que le gouffre du Carré d'As, principale cavité du massif, s'ouvre dans ce qu’il a nommé l'unité médiane de Commune chevauchée par l'unité inverse de Grenier de Commune reposant par une semelle discontinue de marnes berriasiennes.

Figure 1 (version plus grande)

Cette unité de Commune est constituée d'une cascade de plis empilés (au moins 5 anticlinaux superposés! Figure 2). Du nord au sud, cet empilement présente une forte descente axiale associée à une simplification des plis.
Les prolongements attendus dans le système de Commune, au-delà des terminus du gouffre du Carré d’As, devraient prendre la forme d'une succession de polypuits franchissant les anticlinaux séparés par des méandres dans les synclinaux où le pendage des couches est faible. L'ensemble du réseau devrait ensuite s'orienter obliquement à la direction et au pendage des couches pour suivre la forte descente axiale menant jusqu'au niveau du Vivier à condition de ne pas buter sur le chevauchement à la hauteur des Vagnys vers 1000 m d'altitude. A ce niveau, la profondeur atteinte avoisinerait les 1500 m ce qui devrait déjà satisfaire bon nombre de spéléologues.

Figure 2(Version plus grande)

A priori, le niveau marneux rencontré entre -200 et -220 m dans le gouffre du Carré d’As, doit correspondre à la base des "alternances argoviennes" (soit au niveau du contact entre les calcaires en petits bancs et les marnes à argilites schisteuses sur les coupes sériées). Le premier repli anticlinal ne serait donc pas atteint et cela expliquerait que les circulations souterraines semblent avoir un peu "patinées" sur la structure assez plate du long flanc. Il faudrait donc pouvoir progresser d'environ 500 m vers l'ouest pour atteindre une zone plus cascadante.

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