Développement : 14780 m
Dénivellation : +-283 m
Bien que facile d'accès et sans doute connue de longue date par les autochtones, la cueva del Lobo avait totalement échappé au regard des spéléologues du moins avant la fin des années 80. D'ailleurs, l'ensemble du massif semblait avoir hérité du même sort puisque les entrées supérieures du réseau, bien qu'évidentes n'avaient pratiquement pas été vues. Lorsqu'en 1987 nous découvrons l'entrée de la cavité dans ce massif que nous ne connaissons à peine, c'est la surprise, mais celle-ci laissera rapidement place à l'action et en moins de trois ans, l'essentiel du réseau sera reconnu et topographié. Pour autant, il reste encore quelques zones d'ombre dans cette cavité atypique qui pourrait nous révèler encore bien des surpises.
Ce réseau possède pas moins de 7 entrées, touts situées sur la commune de Soba :
- Cueva de Lobo (n°410)
X = 451,350 ; Y = 4780,020 ; Z = 1090 m
- Cueva de Castelagua (n° 415)
X = 451,140 ; Y = 4779,880 ; Z = 1200 m
- Torca de Castelagua (n° 421)
X = 451,100 ; Y = 4779,880 ; Z = 1212 m
- Sortie de Secours (n° 416)
X = 451,200 ; Y = 4779,920 ; Z = 1175 m
- Cueva de Valturon (n° 425)
X = 450,970 ; Y = 4780,070 ; Z = 1335 m
- Cueva Fria (n°419)
X = 450,560 ; Y = 4780,480 ; Z = 1310 m
- Torca Fria (n° 600)
X = 450,485 ; Y = 4780,410 ; Z = 1370 m
La cueva del Lobo s'ouvre à la base d'une falaise calcaire
(H=8m) facilement repérable. En période estivale, le courant
d'air violent, l'un des plus remarquables de la région, secoue les
branches des grands hêtres environnants, confirmant ainsi l'existence
d'une cavité importante.
Celle-ci débute par un couloir (1,4m x 3,00m) qui ne tarde pas à
rejoindre latérallement deux galeries plus spacieuses quelques mètres
en amont de leur confluence. Ainsi, l'entrée principale du réseau
semble n'avoir été qu'une dérivation, la diffluence modeste
d'un drain plus conséquent qui jadis devait se poursuivre plus loin
en aval. L'exploration de cette partie de la cavité fut d'ailleurs
rapidement limitée par des étroitures dans un épais remplissage
que l'absence de courant d'air ne nous a pas incité à forcer
(- 27m).
L'entrée de la cueva del Lobo. Le courant est suffisamment violent pour faire voler les feuilles au passage d'un spéléo.
En amont, le premier des deux conduits rencontré, la galerie de l'Ours
(6x4m), a pu être parcouru sur 140 m jusqu'à une trémie
correspondant probablement aux soubassements de la salle Damoclès.
C'est donc dans le second que s'offrait la suite du réseau. Aprés
un Canon bien proportionné (Galerie du Flysch), et une trémie
aisément franchissable, la galerie reçoit son premier affluent
notable: le méandre Apricot, aussitôt suivi par un départ
chaotique, la galerie des Clampins. Ensuite la pente devient plus raide et
une courte escalade permet de rejoindre une salle formée par la base
d'un puits gigantesque (20 m x 35 m) qui a entaillé l'épais
remplissage glaciaire sur une bonne dizaine de mètres (Salle de la
Chèvre). Dans un angle de la paroi Sud, on discerne l'arrivée
d'un méandre (P.10) qui provient directement de l'entrée supérieure
de Castelagua (figure 12).
En face, au sommet du remplissage, un balcon domine avantageusement l'ensemble.
On ne peut y accèder qu'en faisant un détour par la galerie
des Clampins citée précèdemment. Celle-ci double en hauteur
le méandre Apricot dont il constitue vraisemblablement le cheminement
fossile (8 m x 10 m). L'amont se termine actuellement sur des escalades en
cours de réalisation. A mi-parcours, un grand méandre marque
le débouché de l'affluent de la Bascule qui communique avec
la grotte du Valturon par une série de puits et de méandres
(cf. Les entrées supérieures, figure 12).
La galerie du Flysh au début de la cueva del Lobo.
A partir de la salle de la Chèvre, la progression diffère
totalement en raison des dimensions plus modestes des conduits, qui adoptent
plutot la morphologie de méandres étagés. On y accède
par un passage bas entre des blocs effondrés, au fond de la seconde
partie de la salle. Trés rapidement on arrive au plafond d'un méandre
actif (Méandre de Paques) que l'on peut rejoindre par un ressaut de
11 m (300 m de l'entrée). Celui-ci a été visité
sur prés de 485m jusqu'à une série d'étroitures
entrecoupées d'escalades. Mais la suite du réseau est à
trouver dans les voûtes du méandre, une cinquantaine de mètres
en amont du P.11 (La Vire). Par une lucarne on débouche dans un enchevêtrement
de méandres parallèles. Le plus conséquent, le méandre
Blanc, peut être suivi sans trop d'obstacles sur 250 m jusqu'à
la salle du Balcon, second grand carrefour du réseau.
A ce niveau, une escalade de 15m nous a permis d'accèder à un
complexe de grandes galeries fossiles (15 x 20m par endroit) se dirigeant
en aval vers la salle de la Chèvre (jonction avec la vire du méandre
de Paques) et en amont vers un ensemble de méandres terminés
soit par des puits remontants, soit par des trémies formées
de remplissages morainiques (Réseau Kritikos). En raison des courants
d'air, il n'est pas impossible d'envisager dans ce secteur d'autres jonctions
avec la surface (cirque supérieur de Zucia, col entre la Lusa et la
Tramasquera...).
De retour à la base de la salle du Balcon, il faut revenir quelques
mètres en arrière (paroi Nord) pour emprunter un méandre
très discret aux parois foncées et tapissées de miniscules
concretions abrasives : le méandre Noir.
Rapidement, la galerie s'élargit (3 x 4 m) jusqu’à une
petite salle où convergent deux superbes méandres fossiles (Salle
du Carbone; 725 m de l'entrée, +54 m). Celui de gauche (méandre
de la Fourche) recoit au bout de 65 m un affluent (Galerie de la Machoire),
mais tous les deux buttent irrémédiablement sur des trémies
au niveau de fractures récentes (+134m et +130m, escalades de 9, 5
et 8m).
Le méandre de droite (galerie des Handicapés) adopte le même
type de morphologie (2 x 5m) que son voisin et les affluents qui se greffent
sur lui au bout d'une quarantaine de mètres se terminent de la même
façon (méandre Vitaminé +110m, méandre du Coeur
+125m au sommet de plusieurs escalades).
Par endroit d'importants remplissages glaciaires sont plaqués sur les parois et la voûte de la galerie. A une époque, celle-ci devait être presque totalement comblée par endroit.
Seule la galerie des Handicapés va donc nous permettre de poursuivre
la progression, franchissant sans encombre les étranges fractures qui
entaillent le réseau selon un axe Nord-Ouest Sud-Est. Celles-ci se
traduisent soit par des éboulis localisés, mais plus fréquemment
par des puits aux découpes récentes où l'on peut entendre
en période de crue, le grondement caractéristique de circulations
sous-jacentes mais hélas impossible à suivre (méandre
de la Botte).
La progression est aisée, voire plaisante. A 1250m de l'entrée,
aprés avoir reçu un affluent en rive gauche (boyau Siberien),
le méandre se rétrecit puis se dédouble. Il faut alors
monter dans des passages peu commodes pour atteindre le bord d'un puits que
l'on traverse par une main courante. Celle-ci franchie, tout redevient normal
et il est possible à nouveau de progresser rapidement, en prenant le
temps toutefois d'admirer les curieux remplissages blancs qui recouvrent les
banquettes tel une fraiche couche de neige poudreuse. Il faudra également
être trés vigilent si l'on veut visiter la galerie des Excavationnistes
et l'Eurotunnel, car le petit méandre qui les rejoint se trouve au
plafond et demeure très discret (1365m de l'entrée). Aprés
400 m d'un cheminement sans problème hormis quelques ressauts (2 et
3m), on arrive à un carrefour de galeries. A droite, l'une d'elles
remonte jusqu'à la base d'une escalade qui permet d'accèder
au méandre Maxim's. En contrebas, un étroit boyau aspirant n'a
été suivi que sur une cinquantaine de mètres. A gauche
enfin, le méandre se poursuit et si l'on veut éviter un parcours
pénible (étroitures, trémies ...) on peut tout de suite
gagner le conduit supérieur des Fromagers en grimpant dans les voûtes
de la galerie. Quelques passages aériens dans un rocher peu fiable
nous amènent dans une belle conduite tapissée de "neige"
(5 m x 4 m). En hauteur, plusieurs escalades nous ont permis de découvrir
un réseau complexe de cheminées sans suite apparente.
Une petite arche caractéristique dans le fond de la galerie des Handicapés. Guy Simonnot choisit de ramper tandis qu'Yvon Letrange lui éclaire la voie...
A 2053m (+190m) nous retrouvons l'arrivée de la galerie des Handicapés,
et commence alors une série de "larges oppositions" qui ne
sont pas du gout de tout le monde. Le méandre est superbe mais il butte
assez rapidemen à la base d'une série de chemin‚es qui
conduisent à la galerie Mac Gyver (13m et 14m). Celle-ci est longue
de près de 170 m mais se termine sur un minuscule boyau sans intérêt,
l'air provenant d'une cassure récente totalement impénétrable.
Toutefois, nous sommes persuadés que ce secteur n'a pas livré
tous ses secrets puisqu'il semble qu'une bonne partie du courant d'air en
soit issue.
Mais revenons au pied de ces escalades. A droite de la galerie, une petite
diaclase capte un courant d'air glacial. Quelques reptations, et bientôt
la voûte se redresse. On contourne un puits et il ne reste plus qu'à
se laisser guider par le courant d'air dans un méandre aux dimensions
respectables (5 x 1,5m). Au bout de 380 m de ce parcours facile, un puits
barre totalement la galerie, aspirant violemment le courant d'air qui n'excède
guère quelques degrés. En face, on devine la suite... En fait,
il s'agit tout simplement de l'un des nombreux puits de la Torca Fria (puits
de la jonction), et la surface n'est plus très loin (250m, +50m).
On y accède par un méandre supérieur de la galerie des Handicapés, 90m environ après la main courante. L'escalade (5m) n'est pas difficile et trés rapidement, on rejoint un conduit légèrement plus spacieux (+152m). A droite le boyau qui descend d'une petite cheminée rejoint la galerie des Handicapés par le méandre Maxim's et le puits du Fou Volant. A gauche le boyau n'est pas trés gros mais cela ne dure pas et plusieurs galeries affluentes contribuent à lui donner des dimensions plus humaines (Affluent des Torreros notamment). Trois à quatre ressauts s'enchaînent et à 1565m de l'entrée (+119m) une salle marque la confluence avec un gros méandre (3x10m). En amont, il a pu être remonté sur plus de 540 m (exploration en cours) et en aval il est possible de le suivre sur plus de 500 m jusqu'à sa jonction avec l'Eurotunnel. Contrairement au reste du réseau, un ruisseau y circule, et en période de crue, celui-ci devient une jolie rivière qui s'écoule furieusement sur les grandes dalles grèseuses qui forment le sol de la galerie.
La rivière de la Toussaint, comme tous les actifs connus du réseau, se développe sur le niveau grèseux de base.
L'arrivée dans l'Eurotunnel est majestueuse (15 x 15 m), les éclairages
se perdent dans l'obscurité et le bruit du ruisseau que l'on rencontre
nous incite à nous précipiter vers l'aval. Malheureusement une
énorme trémie nous arrête rapidement à 2145m de
l'entrée (+57m). Le ruisseau quant à lui rejoint peut-être
la cueva de los Gorgullones ou un drain parallèle que nous ne connaissons
pas encore.
L'amont, se destine au même sort, et une trémie argileuse bloque
l'exploration (2158m; +80m)(zone trés broyée).
Par contre, sur le coté (rive gauche), une galerie fossile rejoint
un affluent actif que nous avons pu remonter sur plus de 300 m jusqu'à
des trémies où seuls le courant d'air et le ruisseau réussissent
à passer (remplissage)(rivière de la Toussaint). Nous sommes
alors à 2480m de l'entrée et à +112m, et le cheminement
a imposé une dénivellation globale de 320m.
Au total, le réseau possède actuellement sept entrées, et quatre d'entre elles permettent de réaliser des traversées dignes d'intérêt. Outre la cueva del Lobo, on trouve les cuevas de Castelagua, du Valturon et de l'ensemble cueva et torca Fria.
Cette cavité s'ouvre par trois entrées, au milieu du lapiaz incliné qui s'étend au dessus et à l'Ouest du Cirque de Zucia. L'accés principal se fait par un méandre confortable parcouru par un courant d'air violent. A une quinzaine de mètres de l'entrée, celui-ci s'enfonce brutalement (R.8)mais il est possible de continuer à progresser horizontalement, pour gagner un peu plus loin la base d'un joli gouffre ( P.25, altitude : 1210 m) occupée par un névé.
L'entrée de la cueva de Castelagua s'ouvre au pied de l'unique arbre de ce lapiaz incliné. La pente n'est pas liée au pendage général des couches mais à la présence d'une lentille récifale (capping-beds).
Au bas du ressaut, les proportions du méandre s'étoffent et
la pente s'accentue. A - 42m un affluent étroit débouche à
la base du lapiaz par une fissure exigue : c'est la Sortie de Secours (alt.:1165m).
Plus bas le méandre serpente capricieusement jusqu'au sommet d'une
série de petits puits (P.6, P.6, P.10). Le dernier perce la paroi sud-est
de la salle de la Chèvre (- 80m). L'entrée de la cueva Lobo
n'est alors plus très loin ( traversée de 145 m de dénivellation).
La cueva del Valturon est facilement identifiable par son porche large et bas (4 x 0,8m) surmonté d'un petit chenal de voûte. Dés les premiers mètres, on ressent le courant d'air aspirant qui nous indique le cheminement à suivre pour rejoindre la cueva del Lobo.
L'entrée de la cueva del Valturon lors des premières explorations en 1987 et en compagnie du groupe Atlas (dans cette équipe, on reconnaît Christophe Durlet, assis à gauche, Carlos Puch avec son bob, Guy Simonnot debout à droite et Carmen Portilla, assise devant lui.)
Le laminoir d'entrée se dédouble rapidement: à gauche
on accède à un méandre glissant partiellement exploré
; à droite, le plafond se redresse bientôt et on accède
à un superbe méandre qui serpente sur près de 90m. Sa
partie inférieure est surcreusée en laminoir et la largeur du
conduit atteint parfois 5 à 6m. Aprés un élargissement,
la galerie s'enfonce progressivement et rejoint le sommet d'un premier puits
que l'on contourne en vire par la gauche. A ce niveau, un ensemble de galeries
supérieures peut être visité jusqu'à des trémies
ébouleuses.
A quelques mètres seulement de l'entrée, on tombe sur ce beau méandre qui rejoint un peu plus loin la série de puits qui communique avec la Lobo.
Par une coulée stalagmitique glissante (R.12,mondmilch) on rejoint
un niveau intermédiaire et en suivant consciencieusement le courant
d'air on n'a guère de difficulté à trouver le chemin
qui mène aux puits. Le premier (P.9) est entièrement fossile.
Pour rejoindre le second (P.18), il faut franchir un passage exigu et déchiqueté
en raison de la présence d'une petite circulation temporaire. Vient
ensuite un P.14 puis un P.28 Les dimensions sont constantes (2 x 3 m), et
le méandre que l'on rencontre à -105m ne semble pas poser de
problème. Pourtant, les parois couvertes de mondmilch se resserrent
et il faut maintenant ramper, puis s'insinuer dans un conduit étroit
et gluant (le Cloaque).
Patrick et Sandrine Degouve équipent le P.9 au début de la série de puits dans la cueva del Valturon.
Derrière, le conduit redevient propre, mais pas le spéléo
qui gardera longtemps encore les traces de cet unique obstacle dont il se
serait bien passé.
Quelques mètres à peine nous séparent d'un nouvel à
pic (P.30m). Celui-ci, plus ample que les précédents reçoit
en son milieu un affluent violement souffleur que nous n'avons pas réussi
à atteindre en raison de l'état lamentable des parois. Presqu'en
vis à vis, une autre lucarne aspire le courant d'air, et il n'est pas
nécessaire de descendre plus bas car la suite est bien là.
Délaissant donc les gros volumes qui buttent sur un colmatage à
–160 m (R.4, R.4) nous voici maintenant dans une petite galerie fossile
(1,5 x 2m), longue d'une soixantaine de mètres. Le puits suivant est
couvert de concrétions (P.25). A sa base, un méandre étroit
au début, entame une descente progressive avant de rejoindre enfin
l'affluent de la Bascule dans la cueva del Lobo. Encore une vingtaine de mètres
de reptation, et les grosses galeries du réseau des Clampins sont rejointes.
La sortie n'est plus qu'à 350m de là.
< Télécharger la coupe au 1/2000° de la zone d'entrée de la cueva del Lobo (Cueva de Castelagua et cueva del Valturon) - Format A4 PDF (830 ko)
On repère aussi trés facilement son entrée
à cause de sa taille mais aussi par l'énorme courant d'air glacial
qui en sort. A cette altitude cela peut paraître étonnant, mais
les faits ont eu raison de notre septicisme: la cueva et la torca Fria sont
bien des entrées supérieures de la cueva del Lobo.
Pour la rejoindre, il faut entrer par la torca Fria à laquelle on accède
par une sorte de corridor contigu à une brèche bien marquée
et qui domine la cueva du même nom. Un premier puits de 12 m suivi d'un
second de 21 m rejoint un niveau horizontal criblé de puits parallèles.
Le plus simple consiste à descendre le premier que l'on rencontre,
sur 13 m. Alors, on ne peut ignorer une lucarne d'où sort un bon courant
d'air. Un léger pendule, et nous voici dans un boyau étroit
et peu commode. Une petite cheminée nous amène ensuite sur un
balcon dans un joli puits (puits de la Jonction). En face, et 5 m en dessous,
c'est l'arrivée de la galerie de la Carpeta Verde qu'on atteindra par
un nouveau pendule. Nous sommes à 2430m de l'entrée de la cueva
del Lobo, mais attention pour les amateurs de traversées, le cheminement
n'est pas toujours évident.
Revenu à la base du second puits, il est possible de traverser en vire
sur la droite une série de puits, pour rejoindre un méandre
qui n'est autre que le prolongement de la galerie de la Carpeta Verde. Ce
dernier, perforé lui aussi d'a pics multiples, communique avec le P.71
de la cueva Fria.
Dernier maillon relié au réseau, la cueva Fria n'a été
que partiellement visitée. Actuellement, elle se compose d'un puits
unique de 71m, donnant dans une zone très broyée (-100). Seul
un étroit boyau serait à poursuivre. Il en sort un bon courant
d'air et se termine actuellement sur un ressaut à escalader.
La présence d'un réseau inférieur à ces deux cavités
ne serait peut être pas incohérente, il pourrait dans ce cas
drainer les zones les plus éloignées.
< Télécharger la coupe au 1/1000° des entrées supérieures de la cueva del Lobo (Cueva et Torca Fria) - Format A4 PDF (533 ko)
Il serait abusif de mettre à notre actif la découverte de la cueva del Lobo. En effet, Si nous pouvons revendiquer avoir conduit les premières explorations spéléologiques, il faut bien reconnaître que la cavité était connue de longue date par bon nombre d'habitants de la vallée. Des traces d'amé¬nagements (plates-formes et murets), des morceaux de poteries récentes indiquent que la galerie d'entrée a été exploitée récemment encore, pour la conservation des laitages ou des fromages comme l'affirment quelques habitants de Zucia. La cueva Fria, elle aussi était bien connue des bergers et certains avaient déjà établi une relation entre les deux cavernes.
Jeudi 23 avril : Nous profitons des dernières
journées d'un séjour consacré à des recherches
sur le réseau de la Gandara pour faire connaisssance avec le massif
de la Lusa. Les premières recherches furent consacrées au flanc
Nord, dans lequel nous avions repéré à la jumelle quelques
dépressions prometteuses (S.DEGOUVE, F.MEURET, J.Y.RENARD). Ce jour
là, la cueva 420 fut visitée, et alors que le reste de l'équipe
arpentait le massif, J.Y.RENARD redécouvrait la cueva del Lobo connue
des autochtones mais qui, curieusement, avait échappé à
la sagacité des spéléologues espagnols et français.
Avec un matériel très sommaire, il entame seul l'exploration
grisé par cette découverte, en suivant le violent courant d'air.
Son faible éclairage le conduit jusqu'au début du méandre
de Pâques qu'il atteint après une courte désobstruction.
Le retour compliqué par la taille des galeries, ne se fera pas sans
hésitation...
Vendredi 24 avril : Profitant de cette dernière journée,
une équipe nombreuse entâme une visite détaillée
de la cueva del Lobo. L'amont est reconnu jusqu'à une escalade de 3m
dans le méandre de Pâques. L'aval, moins généreux,
n'offre qu'une centaine de mètres de conduits devenant étroits
et boueux. (topo 745m) (S.DEGOUVE. C.DURLET, D.FAIVRE, F.MEURET, B.PERNOT,
J.Y.RENARD).
Parvenus dans la salle de la Chèvre, le premier réflexe a été d'escalader l'énorme remplissage pour atteindre le départ que nous devinions une dizaine de mètres plus haut. En fait, celui-ci fut atteint tranquillement par la galerie des Clampins, un grand méandre qui nous avait totalement échappé.
Lundi 27 juillet : L'équipe n'est pas encore au complet,
et en attendant que tout le monde soit là pour partager l'exploration
prometteuse de la cueva del Lobo, nous en profitons pour prospecter les flancs
de la Lusa. Ce jour-là, nous découvrons les différentes
entrées de la cueva de Castelagua (SCD 415). (Patrick et Sandrine DEGOUVE,
Christophe DURLET, Alain GUILLON).
Mardi 28 juillet : Cueva Castelagua : exploration de la grotte
jusqu'au sommet d'un puits qui semble aboutir dans la salle de la Chèvre
de la cueva Lobo. Nous attendrons le reste de l'équipe pour concrétiser
ensemble la jonction. Au retour, découverte de la Sortie de Secours
(SCD 416). Topo (P. et S.DEGOUVE, C.DURLET, A.GUILLON).
Mercredi 29 juillet : Cueva Castelagua : compléments
topographiques. (P. et S. DEGOUVE, C.DURLET, A.GUILLON, Patrick POUILLOT,
David, Guy SIMONNOT).
Mardi 4 août : L'équipe que nous attendions
depuis plus de 15 jours arrive enfin, et ensemble nous pouvons poursuivre
l'exploration de la Cueva del Lobo. C'est à 9 que nous pénétrons
dans la cavité avec pour premier objectif, l'escalade du remplissage
dans la salle de la Chèvre. Après 3 échecs dus à
l'instabilité de la paroi, nous nous replions sur le méandre
de Pâques à la recherche du courant d'air. L'exploration des
plafonds nous apportera la solution : après une escalade sans résultat,
puis une courte désobstruction, la suite du réseau est découverte
et explorée sur environ 200m. (Gérard BOTTINI, P. et S. DEGOUVE,
C. DURLET, P. POUILLOT, David, J.Y. RENARD, R. RORATO, G. SIMONNOT.)
Mercredi 5 août : Cueva del Lobo: topographie de la
salle de la Trémie et du méandre Apricot. (P.et S.DEGOUVE, C.DURLET).
Jeudi 6 août : Cueva del Lobo : la salle des Balcons
est atteinte, et le méandre Noir nous livre l'accès à
la salle du Carbone à partir de laquelle nous nous séparons
pour visiter les galeries de la Fourche, de la Mâchoire, du Coeur et
le début de la galerie des Handicapés. (topo environ 1000m)
(P. et S. DEGOUVE, C. DURLET, J.Y.RENARD, R. RORATO, G. SIMONNOT).
Lundi 10 août : Cueva del Lobo : pendant qu'une équipe
parcourt le méandre Vitaminé, les autres poursuivent l'éxploration
de la galerie des Handicapés jusqu'au début du conduit permettant
d'atteindre la Vire. Le boyau Sibérien est également topographié
jusqu'à une base de cheminée (topo environ : 580m). (P. et S.DEGOUVE,
C.DURLET, Carlos PUCH et 4 spéléologues du STD-Madrid, J.Y.RENARD,
R.RORATO, G.SIMONNOT). Près de l'entrée, une autre équipe
découvre le réseau des Clampins et l'explore jusqu'au départ
du méandre de la Bascule (Exploration sur 250m environ). (G.BOTTINI,
P.POUILLOT, David, Chantal RORATO).
Mardi 11 août : Topographie du réseau des Clampins
et découverte du méandre de la Bascule.
(P.et S.DEGOUVE, C.DURLET, J.Y.RENARD, G.SIMONNOT).
Jeudi 13 août : Au cours d'une prospection sur le flanc
Nord de Pena Lusa, nous explorons plusieurs gouffres (423, 424, 431, 432,
433) et plus particulièrement la cueva 425 (Cueva du Valturon) découverte
le 8 août et dont nous topographions les galeries supérieures
; arrêt sur puits de 9m. Au retour, une courte désobstruction
à l'entrée de la cueva 430 permet de retrouver un méandre
étroit se terminant par un puits. (P. et S.DEGOUVE, C.DURLET, C.PUCH
+ 4, J.Y.RENARD, G.SIMONNOT).
Vendredi 14 août : La cueva du Valturon est équipée
jusqu'au Cloaque (-120m). (P. et S. DEGOUVE, C.DURLET, J.Y.RENARD).
Samedi 15 août : L'étroiture gluante du Cloaque
est franchie et le puits du Pendule est descendu, livrant accès à
une galerie spacieuse mais rapidement colmatée à -164m après
2 ressauts de 4m. Heureusement, une lucarne à mi-puits nous livre la
jonction tant attendue avec la cueva del Lobo. Un dernier puits de 26m nous
conduit alors, après quelques étroitures dans l'amont du méandre
de la Bascule. La première traversée est consommée ce
jour-là par P. et S.DEGOUVE (topo) (P. et S.DEGOUVE, C.DURLET, J.Y.RENARD).
La jonction vient d'être réalisée in-extremis par Sandrine et Patrick Degouve qui sont ressortis par la Lobo tandis que Christophe Durlet et Jean Yves Renard remontaient par les puits du Valturon.
Dimanche 16 août : topographie de la salle Damoclès
et du méandre du Sabre (environ 150m). (P. et S.DEGOUVE, C.DURLET,
P.POUILLOT, J.Y.RENARD).
Lundi 17 août : Une petite équipe réalise
la tra¬versée Lobo-Valturon afin de terminer la topographie et
surtout le pénible déséquipement du gouffre. (S. DEGOUVE,
G. SIMONNOT)
Dimanche 3 avril : poursuite de la topographie
du méandre de Pâques sur 180 m et repérage de plusieurs
affluents dont celui du Sable. Exploration et topographie de l'aval du méandre
Blanc. (Patrick et Sandrine DEGOUVE, Christophe DURLET, Daniel FAIVRE, Marie
Christine HEBERT, Olivier LECOCQ, Guy SIMONNOT).
Lundi 4 avril : exploration de la galerie du Sable Supérieure,
descente du P.12 et reconnaissance du méandre inférieur jusqu'à
un ressaut. Au passage, la jonction est réalisée avec la galerie
de l'Arrêt du Cœur (topographie). Dans la galerie des Handicapés,
le puits terminal est contourné en vire, et 300m de galeries sont découverts.(P.
et S.DEGOUVE, C.DURLET, J. F.DUSZ, D.FAIVRE, A.GUILLON, M.C.HEBERT, P.LECOCQ,
G.SIMONNOT)
Mardi 5 avril : compléments topo et désobstruction
dans l'aval du méandre de la Bascule ainsi que dans la trémie
de la galerie de l'Ours. (P. et S.DEGOUVE, C.DURLET, J.F.DUSZ, M.C.HEBERT,
P.LECOCQ).
Mercredi 6 avril : poursuite de l'exploration de la galerie
des Handicapés jusqu'au départ de la galerie des Fromagers (topo)
(P.et S.DEGOUVE, G.SIMONNOT, Eric LEGLAYE)
Cueva del Valturon : tentative infructueuse pour traverser le puits de la
jonction en direction d'une lucarne fortement soufflante. (C.DURLET, J.F.DUSZ,
D.FAIVRE)
Jeudi 7 avril : exploration et topographie de la galerie
des Fromagers. (P.et C.DURLET, J.F.DUSZ, D.FAIVRE, S. DEGOUVE, M.C.HEBERT).
Jeudi 14 juillet : exploration de la suite du méandre
Pâques jusqu'à une courte escalade de 3 mètres. Remontée
dans un affluent en rive droite qui jonctionne au bout d'une cinquantaine
de mètres avec l'aval de la galerie du Sable inférieure. (P.DEGOUVE,
C.DURLET, D.FAIVRE).
Vendredi 15 juillet : Compléments topographiques dans
la Cueva del Valturon, dans les galeries situées au sommet de la zone
des puits (topo.: 201m). (C.Durlet, G.Simonnot)
Jeudi 21 juillet : découverte de la galerie de la
Carpeta Verde située en amont de la partie supérieure du réseau
des Handicapés. Arrêt sur puits avec violent courant d'air aspirant.
(topo.:350m).(P. et S. Degouve, C.Durlet, D.Faivre)
Mercredi 27 juillet : Exploration de la Cueva Fria, précédemment
visitée par les Lombrics en 1977. Arrêt en bout de corde dans
le P.75. (P.et S.Degouve)
Samedi 30 juillet : escalade en traversée en amont
de la galerie du Sable et découverte de 50 mètres de méandre
débouchant au-dessus du puits de l'arrêt du cœur. (P.et
S.Degouve, M.C.Hébert)
Le même jour, l'escalade du puits du Fou Volant est réalisée
donnant accès au méandre Maxim's. (D.FAIVRE + 2 membres du club
spéléo des Spiteurs Fous)
Dimanche 31 juillet : Exploration de la Cueva Fria jusqu'à
-100m et remontée d'une petite galerie affluente parcourue par un courant
d'air glacial soufflant violemment. Arrêt sur petit puits à traverser.
(P.et S.Degouve).
Lundi 1 août : Exploration de la Torca Fria (F 1.2)
entrevue en 1974 par l'A.R.E.S.. A -50m, en remontant une cheminée
étroite, nous retrouvons le puits qui nous avait arrêtés
le 21 juillet dans la galerie de la Carpeta Verde. Un simple pendule nous
permet de réaliser la jonction avec la Cueva Lobo. (P.Degouve, D.Faivre)
Mercredi 3 août : Cueva del Lobo : traversée
du puits au sommet de l'arrêt du Cœur et escalade d'une seconde
cheminée (10m) conduisant à une galerie très basse sans
courant d'air.
Au retour, escalade dans la salle des Balcons et découverte du réseau
Kritikos.(P. et S. Degouve, G.Simonnot)
Samedi 6 août : Torca Fria (F.1-2) : exploration de
l'affluent des Granos (190m) (Patrick DEGOUVE, Marie Christine HEBERT) et
du méandre Maxim's (220m) (Sandrine DEGOUVE et une équipe du
STD Madrid, Carlos PUCH)
Lundi 8 août : Cueva del Lobo: exploration du réseau
Kritikos sur environ 715m. (P.et S.DEGOUVE, D.FAIVRE, J.Y.RENARD)
Vendredi 19 août : Cueva del Lobo : au cours du déséquipement
de la cavité, nous repérons un étroit méandre
soufflant et se dirigeant parallèlement au méandre de Pâques.
(Patrick et Sandrine DEGOUVE)
Jeudi 27 octobre : Cueva del Lobo: le méandre découvert
le 19 août est exploré et jonctionne avec une galerie supérieure
au méandre de Pâques. (topo: 110m (P.LECOCQ, G.SIMONNOT).
L'Eurotunnel est parcouru par une belle rivière limitée en amont comme en aval par des trémies. Sur la photo, Francis Meuret sort de l'une d'elles.
Pâques : Découverte et exploration
d'une petite galerie sableuse à l'aplomb de l'escalade du méandre
de Pâques. Après une courte désobstruction et une petite
escalade nous perçons le plancher d'une vaste galerie ébouleuse
et concrétionnée qui n'est autre que l'aval du réseau
Kritikos qui n'avait pas encore été atteint. Par contre, la
jonction de cette galerie avec la salle de la Chèvre est impossible
(colmatage). Trois affluents sont également reconnus jusqu'à
des trémies.
La salle du balcon est traversée en vire. Les galeries du méandre
de l'Oursin sont explorées et topographiées jusqu'à des
rétrécissements encombrés par un remplissage abondant
(courant d'air soufflant). (C.DURLET, E. LEGLAYE).
Mardi 18 juillet : Torca Fria (F.1.2) : descente et topographie
de plusieurs puits au niveau du réseau de la jonction (200m environ).
(Patrick et Sandrine DEGOUVE, Christophe DURLET, Pierre LECOCQ.)
Jeudi 27 juillet : quelques escalades sont tentées
dans le réseau Kritikos, et la topographie est complétée.
(P.et S. DEGOUVE, G.SIMONNOT).
1990 : dans les actifs de l'Eurotunnel.
Samedi 7 avril : équipement de la cavité
et poursuite de l'exploration dans le méandre de la Mâchoire.
Malheureusement, le précédent terminus n'est dépassé
que d'une quinzaine de mètres et nous butons irrémédiablement
sur une trémie, malgré une escalade de près de 25 mètres
(courant d'air aspirant). (Patrick et Sandrine DEGOUVE, Christophe DURLET).
Dimanche 8 avril : début d'escalade au fond de la
galerie de la Fourche sur une trentaine de mètres (E.9, E.5, E.15),
arrêt dans une petite galerie reconnue sur vingt mètres. (Christophe
DURLET, Guy SIMONNOT).
Pendant ce temps, une autre équipe prolonge l'étroite galerie
du Fou Volant sur 200m jusqu'à un ressaut qui rejoint la galerie des
Handicapés peu après la Vire. (Patrick et Sandrine DEGOUVE).
Mardi 10 avril : fin de l'escalade du méandre de la
Fourche. Après le dernier cran vertical de 7 mètres nous foulons
un joli méandre trop rapidement obstrué par une trémie.
Une traversée sur une vire ébouleuse et la descente d'un puits
borgne n'apportent rien de neuf. Au retour nous revisitons l'actif de la Botte
en crue jusqu'à une étroiture. (Patrick et Sandrine DEGOUVE,
Christophe DURLET).
Dimanche 15 juillet : escalade artificielle (Perforateur)
dans la cheminée Mac Gyver. Après 2 ressauts de 13 et 16 mètres
nous remontons sur une centaine de mètres un méandre spacieux
devenant rapidement impénétrable (+247m). (Patrick DEGOUVE,
Yvon LETRANGE, Guy SIMONNOT, Béatrice GALLENE).
Pendant ce temps une autre équipe poursuit la topographie de la galerie
Maxim's et s'arrête au carrefour avec la galerie des Excavationistes.
Reconnaissance dans la galerie des Torreros jusqu'à un ressaut remontant.
(Sandrine DEGOUVE, Dominique LECOCQ)
Lundi 30 juillet : la galerie des Excavationnistes est explorée
en aval sur 300m environ jusqu'à une trémie et en amont, sur
40 m jusqu'à un ressaut à équiper. La galerie des Torreros
est également reconnue jusqu'à un puits à traverser.
(topographie : 440m) (Patrick et Sandrine DEGOUVE).
Dimanche 28 octobre : il pleut abondamment sur le massif
de la Lusa et la galerie des Excavationnistes est parcourue par un ruisseau
bruyant qui nous guide jusqu'à l'Eurotunnel, vaste galerie où
convergent plusieurs ruisseaux. En aval, une énorme trémie nous
barre le passage et il en va de même en amont au bout de 120m. Ce même
jour, nous reconnaissons également le début de la rivière
de la Toussaint sur 140m et la galerie supérieure des Excavationnistes
(221 m). (T.P.S.T. : 12h30) (topo: 860m) (Marc CHENU, Patrick et Sandrine
DEGOUVE, Francis MEURET).
Mardi 30 octobre : la rivière de la Toussaint est
topographiée jusqu'à une trémie aquatique et de ce fait
nos efforts se portent vers l'amont de la galerie des Excavationnistes où
nous progressons sur plus de 550m jusqu'à une dif¬fluence (escalade
de 3m) (+188m par rapport à l'entrée) (T.P.S.T.:13h) (Topo:
840m) (Marc CHENU, Patrick et Sandrine DEGOUVE, Francis MEURET).
Jeudi 10 novembre : Vaines recherches de réseaux actifs
dans les galeries d'entrée. Les ruisseaux du méandre de Pâques
et du méandre Apricot se perdent soit dans des fissures trop étroites
soit dans des éboulis imprati¬cables. (Claude BESSET, Sandrine
DEGOUVE).
Durant toutes ces années d'exploration,
nous étions hébergés par notre ami Angel (au fond, sur
la photo). Agriculteur et éleveur à Astrana, il mettait à
notre disposition sa cabane et partageait souvent nos repas. Curieux de tout,
généreux et parfois farceur, il fut emporté brutalement
par la maladie il y a quelques années. A sa droite, Patrick Pouillot,
lui aussi décédé récemment fut un pilier des explorations
en Espagne avec l'ARES puis avec le SC Dijon. Au premier plan Gérard
Bottini (ASCO) qui nous accompagna durant un été.
<
Voir la topographie détaillée du réseau
< Télécharger le plan du réseau de la cueva del Lobo
(n°410) - Format A3 PDF (283 ko)