Géneralités |
Depuis San Roque de Riomiera montent deux vallons, l’un
vers le village de Calseca et le barranco de Paso Malo, l’autre vers
les maisons de Valdicio. Entre les deux s’élève très
hardiment l’alto de Porracolina (1415 m) et ses vastes flancs à
la végétation rase, qui dominent des môles calcaires lapiazés
où s’accrochent par endroit la forêt de hêtres. En
dessous les villages vivant de l’élevage se sont installés
au fond des thalwegs.
Depuis 1981 une route a remplacé le chemin pavé qui menait à
Calseca, permettant également un accès plus facile vers Valdicio.
En 2006, la construction de cette piste a été poursuivie jusqu’aux
cabanes de Bucebron avant de rejoindre celle venant de Bustablado. En 2009,
elle est devenue une veritable route de liaison entre les vallées de
Bustablado et de Miera.
L'alto de la Porra (à gauche sur la photo) est bordé au nord par une zone de lapiaz (niveau 4) dans laquelle se développent la Torca de la Yusa, la Torca Larga et la Sima del Tejón. Au fond, les pentes sommitales de l'alto de Porracolina sont encore couvertes de neige.
Les premières traces d’investigation spéléologique
du secteur semblent remonter à 1965 avec le passage du Grupo de Exploraciones
Subterráneas del Club Montañes de Barcelona (GES) à la
cueva del Recuistro sur l’Alto de Porracolina et la descente de la Torca
de la Yusa sur le versant de la Porra .
De 1980 à 1982 la Societat Espanola de Valencia (SEV) explore de nombreux
gouffres (Torca Larga) sur les flancs de Porracolina.
A partir de 1988 et surtout en 1992-1993, le SC Dijon effectue des prospections
sporadiques sur les hauteurs dominant Valdicio à l’occasion des
campagnes alors entreprises à la cueva del Hoyo Salcedillo (voir secteur
7).
En 2005 et 2006 le groupe catalan GE Rubi explore un gouffre d’importance,
la Torca del Tejón (-501) et son grand puits de 346 m.
2008 marque le retour des spéléologues français avec
la reprise de la Torca del Gran Damocles.