Espagne
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Le karst du Haut Asón
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Secteur 13 : Arredondo Nord
Géneralités |
Géologie-Hydrologie |
Au nord de la vallée de Bustablado et de sa confluence avec celle d'Asòn, la petite chaîne formée par les crêtes calcaires s'étendant entre les sommets de Piluca et de Linares semble bien modeste par rapport à ses voisines méridionales de Porracolina ou de Peña Rocias. Ici les pentes plus douces ont permis d'implanter un réseau de pistes carrossables qui rendent les accès bien commodes du moins jusqu'au bas des escarpements sommitaux. A son extrémité ouest, le col d'Alisas constitue quant à lui le point de passage privilégié pour rejoindre Santander.
Historique des explorations
Les premières traces dans la littérature au 19ème siècle font état de la cueva del Molino : Madoz (1845-1850), Puig y Larraz (1896).
En 1954 des biospéléologues français mentionnent quelques cavités du col d'Alisas dont le sumidero del Hoyón. Les vrais recherches démarrent cependant vraiment avec le Spéléo-Club de Dijon qui explore la cueva del Molino à partir de 1958 et descend le grand puits de la sima Cueto en 1959. L'activité cessera très vite au profit des grandes grottes du val d'Asón qui absorberont toute l'énergie du club français.
En 1965 la Société spéléologique de Bourgogne (émanation du Spéléo-Club de Dijon) explore la torca del Hoyo de Llaneces. Entre 1984 et 1989 les Catalans de Tortosa découvrent la torca del Hoyón et la sima de la Garma de los Trillos.
En 1988 le Spéléo-Club de Dijon refait un tour de piste éclair, juste le temps d'explorer la torca del Portillero de Tocornal et son grand puits de 207 m qui reste à ce jour la plus grande verticale du secteur.
Puis à partir de 1989 ce sont les "cavers" anglais (aujourd'hui regroupés sous le vocable Matienzo Caving Expeditions) qui vont commencer l'investigation de la cueva de la Vallina, principale grotte locale. Depuis 2006 le Spéléo-Club de Dijon, dont certains membres résident une partie de l'année à Arredondo, s'investit à nouveau de façon très épisodique entre des explorations bien plus pléthoriques sur le massif de Porracolina. Plus d'une centaine de cavités nouvelles sont cependant inventoriées, parmi elles le Sumidero de Orcones et la cueva del Tocayo.
A voir également :
Matienzo Cave Project, le site des spéléologues anglais qui explorent depuis 1974 les cavités de la dépression du Matienzo et des massifs environnants.