Réseau Muela - Tejuelo

Torca de La Canal (n°789)

Développement :
Dénivellation :

Découverte en 1995 et explorée par le Spéléo-Club de Dijon, la torca de La Canal recèle le plus long et le plus important collecteur local connu. Le río (río Eulogio) s'écoule en partie au fond d'un superbe canyon sur près de deux kilomètres. Sans certitude mais avec une grande probabilité, il doit alimenter l'actif principal que l'on retrouve sous le Canyon Ouest de la cueva Cayuela et qui revoit le jour à la résurgence de la Cubiobramante. Dans la partie amont, proche des autres cavités du réseau, les niveaux de creusement fossiles se développant aux alentours de 450-460 m d'altitude sont particulièrement bien représentés.

Situation

Coordonnées UTM 30 (ED 50) :
X = 444,157 ; Y = 4789,277 ; Z = 650 m
Commune : Ruesga

Description

Historique

1995 :

L'entrée est découverte le 1° mai au cours d'une prospection réalisée en marge de l'exploration de la torca de Riañón (S. Degouve, G. Simonnot). Le lendemain l'entrée est désobstruée et le premier puits est descendu. Le 3 mai, un premier niveau de galerie est atteint au bas du second puits (146 m). Il est exploré sur près de 800 m par une première équipe qui s'arrête sur une grosse trémie. Une autre équipe poursuit la descente par des puits plus étroits et s'arrête sur des voûtes mouillantes dans un petit ruisseau (-290 m). Le 4 mai, la trémie est franchie mais la suite est peu évidente. Quelques galeries latérales sont explorées et topographiées (700 m). (Marc Chenu, Patrick et Sandrine Degouve, Patricia Giboudeau, Jean François Ray, Guy Simonnot et Patrick Sologny).

p140

Le puits de 146 m aboutit directement dans les galeries fossiles du niveau se développant autour de 450 m d'altitude.

1996 :

Les explorations reprennent durant le camp d'été. Le 23 juillet, une escalade en traversée au bas du P.146 donne accès à la Piste aux Lérots puis, après une désobstruction, aux grandes galeries aval (galerie des Fausts). Au cours de 3 autres sorties(25 juillet, 3 et 4 août), celle-ci est explorée sur plus d'un kilomètre. Un niveau intermédiaire est mis en évidence au niveau de la vire de l'Acroupole (P. et S. Degouve, Ch. Durlet, L. Guillot, F. Jovignot, G. Simonnot).

fausts1

La galerie des Fausts lors de sa découverte en juillet 1996.

1997 :

Vu l'ampleur de la cavité il est décidé de poursuivre les explorations en installant un bivouac au niveau de la salle du Conciliabule. Le premier se déroule sur 4 jours, du 14 au 17 avril. Une première galerie est découverte près du bivouac (méandre des Calamars). Elle se dirige au nord en direction de Las Pasadas. La seconde journée est consacrée à l'exploration de plusieurs départs dans l'aval de la galerie des Fausts. Celle-ci est prolongée de quelques centaines de mètres jusqu'au puits des Miasmes. L'exploration de ce dernier est au programme du 3° jour de bivouac. La salle du Pacte est découverte ainsi que la rivière principale du gouffre au-dessus de laquelle un labyrinthe de grosses galeries est partiellement reconnu. Le quatrième jour, quelques diverticules sont explorés avant le retour à la surface (Patrick et Sandrine Degouve, Laurent Garnier, Jean François Ray, Lionel Thierry). Au total, plus de 2560 m de nouveaux conduits sont explorés.

bivouac

Le bivouac est installé dans un petit diverticule longeant la salle du Conciliabule (de gauche à droite : Ch. Durlet, G. Simonnot et S. Degouve)

Un second bivouac est organisé en juillet (du 17 au 19) (P. et S. Degouve, Ch. Durlet, G. Simonnot). Pour l'occasion, nous sommes accompagnés jusqu'à notre campement par Diego Dulanto et un autre ami basque (Mariano). La première journée est consacrée à des recherches dans le secteur de l'Eponge puis dans le méandre des Calamars où nous trouvons l'accès à un ruisseau souterrain provenant peut-être du rio In Su Tinta de la torca de Las Pasadas. Le lendemain nous filons au fond de la galerie des Fausts pour descendre le puits Trombofulgure d'où provient un fort courant d'air. Après une série de puits (P.36, P.17, P.21, R.4) un petit actif est atteint, mais trop petit pour passer sans complétement s'immerger. L'équipe se replie alors sur le labyrinthe de la Mare Maille qui se développe le long de la galerie des Fausts. Le dernier jour, le méandre de la rivière Klug est reconnu en amont puis en aval sur plusieurs centaines de mètres.

Cela devient presque systématique et un nouveau bivouac est prévu à la Toussaint (du 27 au 29 octobre). Dans l'optique de tenter une jonction avec Las Passadas, un perforateur thermique est acheminé le premier jour au fond du méandre des Calamars. L'étroiture soufflante est partiellement désobstruée mais non franchie. Le lendemain, la météo assez désastreuse nous empêche de poursuivre les explorations dans le puits des Miasmes. L'équipe se replie sur le méandre du Glaive, au bas du puits du Mur de Sable topographié sur 570 m. Le dernier jour est consacré à l'exploration de la galerie de la Coccinelle et du puits du Bouchon dont le fond n'est pas atteint par manque de corde (915 m de topo) (Philippe Brenu, Patrick et Sandrine Degouve, Alain Guillon).

1998 :

Un bivouac de 5 jours est programmé pour les vacances de Paques (du 5 au 9 avril). La première journée est consacrée à quelques compléments topo dans l'Eponge, ce labyrinthe en 3 dimensions qui borde la salle du Conciliabule. Après une bonne nuit, et bénéficiant d'une météo favorable, l'éqipe peut enfin retourner au terminus aval. La suite est découverte sans trop d'hésitations et l'aval de la rivière est retrouvée dans un beau conduit parcouru par un fort courant d'air aspirant. Cependant, une zone ébouleuse (les Cuisines du Diable) oppose quelques difficultés. Après 14 h d'explorations et 1077 m de topographie, l'exploration s'arrête devant un bassin profond. Pour la 3° journée sous terre, un objectif proche du bivouac est choisi. La désobstruction du méandre des Calamars est poursuivi, malheureusement sans grands résultats. Le 4° jour, la galerie des pieds Nickés, au dessus de la salle du Pacte est découverte et explorée jusqu'à des trémies peu engageantes. Au total 1765 m sont topographiés durant le séjour (Patrick et Sandrine Degouve, Laurent Garnier, Jean-François Ray).

riviere

L'amont du rio Eulogio, non loin de la jonction avec Los Moros.

Du 29 au 31 juillet, un nouveau bivouac est prévu pour pousser plus loin l'exploration en aval tout en bénéficiant d'une certaine sécurité due aux conditions estivales. Le premier jour est à nouveau consacré à des compléments topos dans le secteur de l'Éponge. Le lendemain, le réveil sonne à 6 h 00 en prévision d'une longue exploration. Au terminus aval, le niveau est bas mais certains bassins imposent de se mouiller à plusieurs reprises. La progression est facile et se déroule dans un grand canyon qui sera exploré sur 1800 m jusqu'à de profondes marmites nécessitant quelques équipements et le port d'une néoprène (5200 m de l'entrée). Plusieurs affluents sont entrevus avant le retour au bivouac, 14 h plus tard (Philippe Brenu, Patrick et Sandrine Degouve, Guy Simonnot).

Parallèlement aux explorations du S.C.Dijon dans La Canal, les spéléos de l'A.C.E. Mataro poursuivent leurs recherches dans la torca de Los Moros. Le 2 août, il atteignent le rio Eulogio par des conduits argileux et peu commodes. Grâce à cette jonction, le développement passe à 17 km (-468 m).

Le troisième bivouac de l'année se déroule à la Toussaint (du 25 au 29 octobre). La météo n'est pas très favorable et la première journée d'exploration est consacrée à la descente du puits du Bouchon, en amont de la galerie de la Coccinelle. Celui-ci aboutit dans une vaste galerie ébouleuse jonctionnant en aval avec la galerie intermédiaire de l'Acroupole. Du côté de l'amont plusieurs branches sont découvertes mais limitées par des trémies (topo : 1511 m). Le tarissement de certains écoulements proches du bivouac semblent indiquer une météo moins pluvieuse. Une nouvelle pointe est menée en aval, mais le niveau d'eau reste haut et le courant est important dans la zone des marmites. L'exploration se concentre alors sur des affluents et des galeries latérales (topo : 607 m). Le reste du séjour est consacré à l'exploration de galeries diverses et à l'équipement d'un puits moins exposé aux crues pour accèder à la salle du Pacte (Patrick et Sandrine Degouve, Ludovic Guillot, Bernard et Josiane Lips, Georges Marbach).

pacte

La salle du Pacte et la rivière des Diablotins qui constitue l'amont du rio Eulogio.

1999 :

Bivouac des 11,12 et 13 avril : La météo n'est pas fameuse et le puits des Miasmes est en légère crue. L'exploration se reporte sur la galerie de St Émilion et sur la rivière Oubliée qui était passée inaperçue jusqu'alors (Topo : 800 m)(Philippe Brenu, Patrick et Sandrine Degouve, Pierre Durlet).

Un second bivouac est prévu la semaine suivante (du 18 au 20 avril). Il pleut copieusement sur le secteur et une pointe au fond n'est pas envisageable. Les explorations se portent alors sur deux secteurs proches du bivouac. Le premier, accessible par quelques puits, se développe vers le Fourmilion Géant. Deux branches distinctes convergent vers une belle salle sans suite évidente (Galerie des Compotes, topo environ 400 m). Le second est découvert après un cheminement complexe dans les conduits inférieurs de l'Éponge. Après avoir atteint le niveau des galeries actives, l'équipe découvre un laminoir soufflant donnant accès à une belle galerie (Galerie de l'Art Brut, topo : 825 m), puis à une grande salle (Salle du Tripotanus). Cette branche se rapproche des extrémités du gouffre de Riañón (Dominique Boibessot, Patrick et Sandrine Degouve, Laurent Garnier, Jean-François Ray).

Fourmilion

Le Fourmilion Géant dans la galerie des Fausts.

Durant le camp estival, un nouveau bivouac regroupant 4 personnes est réalisé du 19 au 21 juillet (Dominique Boibessot, Patrick et Sandrine Degouve, Guy Simonnot). Bien évidemment, l'objectif principal est la poursuite de l'exploration du Rio Eulogio. La première journée, avant d'accèder au bivouac, plusieurs départs sont repérés dans la Piste aux Lérots et l'un d'eux est suivi jusqu'au sommet d'un vaste puits d'une vingtaine de mètres. Le lendemain le réveil sonne à 5 h du matin. Les conditions sont optimales et au terminus, le niveau a baissé d'1,5 m par rapport à la Toussaint. Après plusieurs bassins nécessitant de nager, le conduit redevient agréable mais de plus en plus argileux. 950 m plus loin, la rivière disparait dans un siphon. Heureusement, juste au-dessus un étroit boyau permet de contourner l'obstacle (Le Défriseur). Cependant, il faut équiper un petit puits de 7 m qui tombe en plein milieu d'un lac profond dans lequel il faut nager sur une vingtaine de mètres. La suite est plus modeste et l'eau ainsi que le courant d'air s'enfilent dans un méandre lustré par les crues et devenant très étroit. Au retour, plusieurs affluents sont explorés de façon partielle et le soir, l'équipe revient au bivouac après 16 h d'exploration en rapportant 1520 m de topographie. Au troisième jour, le réveil est plus tardif, mais sur le chemin du retour, le puits entrevu dans la piste aux Lérots est descendu et 750 m de belles galeries sont explorés dans la foulée.

Mercredi 3 novembre : une fois n'est pas coutume, pas de bivouac mais une sortie à la journée pour continuer l'exploration du réseau situé sous la Piste aux Lérots. Un peu plus de 1500 m de nouveaux conduits sont topographiés dans les deux extrémités du Vélodrome. Au nord, la rivière des Santons est découverte, mais seul l'amont est reconnu (Dominique Boibessot, Patrick et Sandrine Degouve, Ludovic Guillot, Laurent Guillon).

Velodrome

La galerie du Vélodrome, sous la Piste aux Lérots.

2000 :

Mardi 18 avril : Le temps est menaçant et l'exploration dans les parties basses et exposées du réseau sont menées avec beaucoup de prudence. Le premier objectif est "Le Machin" un boyau aquatique peu engageant mais bien ventilé. Une galerie plus vaste est découverte mais à peine explorée en raison des traces de mise en charge. L'exploration se reporte sur l'aval de la rivière des Santons qui n'est pas aussi évidente que prévue. Un ruisseau parallèle est trouvé et au total près de 500 m sont ajoutés au développement du réseau (Philippe Brenu, Patrick et Sandrine Degouve, Pierre Durlet).

Quatre jours plus tard (samedi 22 avril) les conditions se sont améliorées et la même équipe retourne dans le "Machin". De beaux conduits fossiles sont topographiés jusqu'à des bases de cheminées et l'actif est reconnu jusqu'à des voûtes basses (712 m de topo).

L'été revenu, les explorations dans le Río Eulogio peuvent reprendre. Le dimanche 30 juillet une forte équipe se dirige vers la salle du Conciliabule pour un bivouac de 3 jours (Guy Simonnot, Patrick et Sandrine Degouve, Jean François Ray, Stéphanie Tripoli, Laurent Cros, Ludovic Guillot, Chantal Nykiel, Jordi Pérez et Dani Edo Teys de l'ACE Mataro). Guy, Stéphanie, Laurent, Chantal et Jordi ressortent le soir même, non sans avoir effectué un précieux portage de matériel et de vivres. Réveil matinal le lendemain. L'équipe, désormais bien rôdée, atteint le fond en un peu plus de 4 h. Le P.7 après le Défriseur est équipé d'un "téléphérique" pour limiter la baignade. Malheureusement, après une progression d'une centaine de mètres, des étroitures entre de gros blocs effondrés et des trémies barrent le passage. L'équipe un peu dépitée se rabat sur l'affluent du Resto "U" dans lequel elle progresse de 400 m jusqu'à une voûte mouillante que J.F. Ray franchit après avoir abaissé un seuil en aval. D'autres affluents sont découverts et explorés avant le retour au bivouac, 15 h plus tard. Le retour à la surface se fait tranquillement le lendemain.

Eulogio

Le rio Eulogio en aval des Cuisines du Diables.

Jeudi 3 août : Pendant que d'autres sont à Riañón, une petite équipe féminine se rend dans la galerie amont pour descendre un puits repéré lors des premières explorations (puits des Nanas). Après une première verticale de 40 m, la suite est trouvée grâce à un pendule réalisé à quelques mètres du fond. Après un court méandre étroit le trio s'arrête sur un second puits par manque de corde (Sandrine Degouve, Chantal Nykiel, Stéphanie Tripoli).

2001 :

Un nouveau bivouac dans les zones d'entrée est organisé les 23, 24 et 25 juillet. Le 1° jour est consacré à la poursuite des explorations dans le secteur de la rivière des Santons et dans le labyrinthe qui la précède. Le lendemain est consacré à la recherce d'une éventuelle jonction avec Riañón dans les extrémités de la galerie de l'Art Brut. Le secteur est complexe, percé de nombreux puits et ceux qui sont descendus n'apportent pas la connexion tant attendue. Le dernier jour, avant de ressortir l'équipe se rend au puits des Nanas. Un méandre très étroit est parcouru sur près de 150 m jusqu'à des étroitures sévères. Au total, un peu plus de 880 m de topographie sont levés durant le séjour (Ch. et P. Durlet, P. et S. Degouve, D. Edo Teys).

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Non loin du bivouac, l'Eponge a donné accès à plusieurs conduits importants dont la galerie de l'Art Brut
où s'est effectuée la jonction avec la torca de Riañón

2002 :

La découverte du réseau de la Gándara à l'autre extrémité du massif va entraîner un sérieux coup de frein aux explorations à La Canal. Cependant, il reste toujours les jonctions avec les deux gouffres les plus proches : la torca del Riañón et le gouffre de las Pasadas. Pour cela, un bivouac de 2 jours est organisé entre deux sorties à la Gandara. Il se déroule les 27 et 28 octobre. Le premier objectif est le fond du méandre des Calamars où une étroiture sélective est franchie. Derrière, une belle galerie recoupe un ruisseau limité en aval par un siphon. L'amont bute assez rapidement sur des bases de cheminées d'où semble provenir le courant d'air (topo : 445 m). Le lendemain l'équipe tente sa chance du côté de la galerie de l'Art Brut. Le premier puits descendu sera le bon et au fond, Sandrine et Dany confirment la jonction avec le puits terminal de Riañón (D. Boibessot, S. Collomb Gros, D. Edo Teys, P. et S. Degouve, J. Palissot).

calamars

Dany Edo Teys dans l'étroiture sélective à l'extrémité du méandre des Calamars
sous les regards hilares de Joël Palissot et de Sébastien Collomb-Gros.

2005 :

Le réseau de la Gándara qui développe déjà plus de 50 km depuis sa découverte en 2002, continue de mobiliser les troupes mais La Canal reste présent dans les esprits. Le lundi 8 août 2005, une petite équipe (Patrick Degouve, Ludovic Guillot, Yann Tual) retourne au fond du méandre des Calamars pour tenter une dernière fois la jonction avec Las Passadas. Une escalade est commencée sur une bonne vingtaine de mètres jusqu'à un palier qui aurait pu être un départ de galerie. Mais il n'en est rien et le conduit continue de remonter sur au moins 20 ou 30 m. Cela reste trop hypothétique et le rêve d'une jonction en restera là. Pourtant, dans le secteur les puits remontants ne manquent pas mais il est bien difficile de savoir lequel apportera la solution.

2014 :

A partir de 2014 le SECJA et le SPEKUL reprennent l'exploration et la topographie de la torca notamment dans sa partie amont, mais les détails sur les résultats de leurs travaux restent à ce jour très confidentiels.

2015 :

Le courant d'air très marqué dans le rio Eulogio est resté ancré dans les esprits des explorateurs du S.C. Dijon et de l'ACE Mataro. L'idée de trouver un accès plus direct au collecteur a donc motivé durant toutes ces années, de nombreuses et incessantes prospections dans le secteur. Le 23 octobre G. et M. Simonnot arpentent pour la énième fois les landes et lapiaz situées au-dessus de la rivière souterraine. L'entrée discrète d'un gouffre émanant un fort courant d'air est découverte. Ce sera le gouffre du Plan B de Muriel. Quelques jours plus tard (29 octobre) l'orifice est désobstrué avec des collègues anglais du Matienzo (Juan Corrin, Peter Smith, Guy Simonnot) et le premier puits est reconnu sur quelques mètres.

2016 :

L'exploration du gouffre du Plan B de Muriel reprend au mois de mai et 5 sorties plus tard (Samedi 6 août) après avoir descendu près de 400 m de puits, la jonction avec le collecteur de La Canal est réalisée. Lors d'une sortie pour trouver un éventuel lieu de bivouac dans l'aval du collecteur, une galerie est découverte dans la salle Ali Baba et explorée sur 660 m en deux branches (Galerie des 40 Voleurs)(voir fiche Plan B).

PlanB

Le dernier puits de la torca del Plan "B" perce la voûte du canyon qui atteint, à cet endroit, près de 100 m de hauteur.

Bibliographie

- C.A.F. Albertville (2001) : Compte rendu chronologique des activités 2001 - Activités spéléologiques du CAF d'Albertville, année 2001, page 21, 41 et 43
- C.A.F. Albertville (2002) : Naissance d'un grand réseau, explorations en Cantabria (Espagne) - Activités spéléologiques du CAF d'Albertville, année 2002, page 21
- C.A.F. Albertville (2005) : Explorations sur le massif de Porracolina - Cantabria (Espagne) - Activités spéléologiques du CAF d'Albertville, année 2005, page 27
- DEGOUVE DE NUNCQUES, Patrick (1999) : Compte rendu des explorations du Spéléo-Club de Dijon sur le massif de Porracolina (1997 à 1999) - Rapport pour la C.R.E.I. (FFS)
- DEGOUVE DE NUNCQUES, Patrick (1996) : Expédition n°27-96, Porracolina 96 - Compte rendu d'activités 1996 de la C.R.E.I., n°5, page 64
- DEGOUVE DE NUNCQUES, Patrick; SIMONNOT, Guy (1999) : Activités du Spéléo-Club de Dijon dans le val d'Ason (province de Santander - Cantabria) - Spelunca, n° 74, pages 5 à 8
- DEGOUVE DE NUNCQUES, Patrick; SIMONNOT, Guy (1996) : Principales découvertes du Spéléo-Club de Dijon sur le massif de Porracolina - Sous le Plancher 1996, n°11, p.72
- DEGOUVE, Patrick ; SIMONNOT, Guy (1997) : Principales trabajos del Speleo Club de Dijon en el Macizo del Porracolina (Asón-Miera, Cantabria) - BCE, Boletin Cantabro de espeleologia, n°13, p.85
- SIMONNOT, Guy (2014) : Bustablado : una gran red espeleológica en construcción - Boletín n°10 SEDECK - Año 2014 - Sociedad española de espeleología y ciencas del karst, p. 53 à 64
- SOSA BRAVO, M. ; GARCIA GONZÁLEZ, D. ; GONZÁLEZ-GALLEGO, J. ; GONZÁLEZ-GALLEGO, M.A. (2014) : El sistema Alto de Tejuelo - Boletín n°10 SEDECK - Año 2014 - Sociedad española de espeleología y ciencas del karst, p. 64 à 83

 

Topographie de la torca de la Canal (échelle 1/2000)

assemblage

< Planche B.3 (zone d'entrée) : 536 ko

< Planche C.3 : 666 ko
< Planche D.3 : 649 ko
< Planche E.2 : 230 ko
< Planche E.3 : 244 ko
< Planche F.2 : 315 ko
< Planche F.3 : 220 ko
< Planche G.2 : 310 ko
< Tableau d'assemblage : 525 ko

 

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