(n° 204)
Développement : 700 m (615 m topo)
Dénivellation : -81 m
La grotte des Nains Blancs n’est certes pas une cavité majeure du massif de Porracolina mais pour les vieux spéléologues qui œuvrent depuis de longues années elle revêt un aspect un peu mythique. Son parcours difficile confinant parfois à un supplice raffiné en a fait une référence pour toutes les autres grottes imposant de longues progressions à plat-ventre ou, dans le meilleur des cas, à quatre-pattes.
La grotte des Nains Blancs s'ouvre dans la même barre
calcaire que la cueva de la Haza, quatre cents mètres plus à
l’ouest.
X = 448,403 ; Y = 4785,330 ; Z = 1275 m
Commune : Soba
Le boyau d’entrée et les voûtes des galeries se développent à la base de la barre calcaire de la Haza (calcaires de la Colina, niveau 10). Si le contexte est le même que pour la cueva de la Haza, la torca Olvidada ou le sumidero de Saco, ici le cours souterrain circule sur le banc gréseux épais de moins d’un mètre et n’a pas encore incisé les marnes grises sous-jacentes.
La grotte s’oriente parallèlement à
la cueva de la Haza et forme probablement l’amont d’une cavité
semblable. Le devenir de l’actif est très incertain : Cascada
? Fuente del Asón ? Gándara ?
1972
La minuscule entrée est repérée en août
1972 par Bernard Loiseleur et Guy Simonnot qui parcourent quarante
mètres jusqu’à une très sévère étroiture.
On en restera là pendant 14 ans.
1986
Le 7 août 1986, le très difficile passage de l’étroiture permet tout de même l’accès au boyau actif sur une centaine de mètres supplémentaires (Pascal Koscioleck et G. Simonnot). La grotte qui n’avait pas de nom est baptisée Nains Blancs par allusion aux Naines Blanches en astronomie et à la torca de la Géante Rouge non loin de là et explorée cette même année (voir cueva de la Haza n° 40)
1987
23 avril 1987 : une désobstruction
tonique et tonnante fait définitivement disparaître le redoutable
rétrécissement, et l’exploration peut être poursuivie
sur 260 m (Pierre Lecoq, Thierry Orgel, Bruno Pernot, G. Simonnot)
24 juillet 1987 : 300 m de nouveaux conduits sont ajoutés
jusqu’à un laminoir très bas interdisant le passage sans
quelques travaux (P. et S. Degouve, Ch. Durlet, G. Simonnot)
Quarante ans après la découverte et vingt-cinq années
après la dernière exploration le terminus attend quelques volontaires
!
- SIMONNOT, Guy (1986) : Cueva de la Haza ; hydrographie des environs de Saco - Espagne 86, compte-rendu du camp d'été du SC Chablis
- SIMONNOT, Guy (1988) : La cueva de los Enanos Blancos - Sous
le Plancher 1988 n°3, p.118
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