Samedi 13 septembre 2014 : Cubillo Fraile
Participants : G. Aranzabal, P. et S. Degouve, G. Simonnot
La sécheresse sévit en Cantabria et les niveaux sont au plus bas, mais aujourd’hui, des orages sont prévus. C’est donc le temps idéal pour chasser les courants d’air. Lorsque nous entrons dans la torca, celui-ci est déjà très fort. La descente jusqu’à la galerie de la Dédicace est rapide et nous apprécions les derniers aménagements opérés dans les puits étroits.
Nous commençons par retourner dans la galerie de droite, en amont du puits. Mais au lieu de suivre le conduit dans sa partie supérieure, nous restons sur le côté droit de la galerie, au bas du chaos de blocs. Le courant d’air très net nous dirige vers un conduit bas et large se développant dans une strate gréseuse et se décalant légèrement vers le nord. Rapidement nous tombons sur un ressaut bordé d’énormes blocs menaçants. Au bas, dans une petite trémie verticale nous retrouvons le courant d’air. Cette trémie correspond en fait au niveau gréseux que nous traversons. Les blocs ne sont pas très stables et le passage mériterait quelques aménagements. Quatre mètres plus bas, nous recoupons une jolie galerie creusée dans les calcaires. Tout le courant d’air vient de l’ouest (amont ?) et c’est donc dans cette direction que nous poursuivons. Le conduit (2 m x 4 m) est assez argileux et au bout d’une cinquantaine de mètres, un premier ressaut se présente (4 m) puis, la pente s’accentue et le conduit plonge dans un puits dont la base est occupée par un plan d’eau. Sandrine commence l’équipement et se retrouve 20 m plus bas sur un petit talus d’argile. La suite est visiblement de l’autre côté du lac mais il faut nager et cela ne tente personne. Ici le courant d’air reste très marqué.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’aval de la galerie qui aspire une bonne partie du courant d’air. Après un petit puits de 5 mètres, la galerie se dédouble. A droite, un boyau recoupe un ruisselet qui se perd dans une diaclase très étroite au bout d’une quinzaine de mètres. A gauche, la galerie rejoint une diaclase qui remonte sous le niveau de grès traversé précédemment. Inévitablement lorsque nous atteignons celui-ci, une trémie se présente, bloquant complètement la suite. A l’autre extrémité de la diaclase, au sommet d’une courte escalade, nous explorons quelques diverticules sans suite évidente. Nous retournons dans la galerie de la Murène pour essayer de continuer la partie supérieure. L’extrémité de celle-ci s’arrête rapidement sur des boyaux qui rejoignent la galerie de la Dédicace. En revanche, sur la droite, un court méandre rejoint la base d’une belle cheminée que Gotzon escalade sur une dizaine de mètres. Cela continue à monter sur au moins 20 m.
Revenus dans la galerie de la Dédicace, nous allons voir un départ en hauteur communiquant avec une belle cheminée de près de 50 m de hauteur d’après le DistoX. En bas, celle-ci se prolonge par un P.20 qui reste à explorer, mais il est difficile de savoir s’il y a du courant d’air. Avant de ressortir nous retournons voir la cheminée au terminus de la galerie de la Dédicace. L’escalade de celle-ci, au moins sur les 25 premiers mètres, semble plus facile. Nous ressortons en fin d’après-midi après 7 heures d’explo (445 m de premières).
Lundi 15 septembre 2014 : Hoyo de Llaneces
Participants : P. et S. Degouve, G. Simonnot
L’hoyo de Llaneces est la cavité idéale lorsque la météo est à la pluie. Proche de la route et peu sensible aux intempéries, ce gouffre se terminait sur un boyau étroit mais parcouru par un bon courant d’air. Celui-ci, théâtre de nombreuses désobstructions, avait été enfin franchi à la fin de l’été par Sandrine qui avait fait une courte reconnaissance derrière. Étant la seule à pouvoir passer, il fallait agrandir un peu avant de poursuivre l’exploration. Nous n’emportons que 3 batteries et elles seront bien suffisante pour rendre le passage praticable. Derrière, nous retrouvons un méandre plus confortable qui rejoint une petite salle occupée par un épais remplissage. Sur la droite, nous parcourons un méandre sinueux sur une trentaine de mètres. Mais celui-ci, sans air, bute sur un colmatage intégrale. La suite est à gauche, au sommet d’une étroite diaclase qu’il nous faut agrandir. Nous progressons de quelques mètres au sommet de celle-ci, mais cela devient très étroit. (Développement topographié : 135 m).
C.R. P. Degouve et G. Simonnot
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