Lundi 29 septembre 2014 :

Nous entrons dans la cavité vers 10 h du matin. Vincent et Thomas qui terminent un petit séjour en Cantabria sont de la partie. Nous allons directement au fond de la galerie de Pedrito où nous avions repéré une escalade. Au passage nous rééquipons un ressaut et récupérons un peu de matériel. Arrivés sur place, c’est Vincent qui se lance dans l’escalade. La roche est assez fracturée et en traversant pour rejoindre le départ de la galerie, un gros bloc se détache et s’écrase juste devant Sandrine qui est en train de l’assurer. Plus de peur que de mal, mais nous restons tous vigilants.

L'escalade des Petits Cochons dans la galerie de Pedrito

L’escalade des Petits Cochons dans la galerie de Pedrito

Pendant ce temps, Guy désobstrue un petit soupirail dans un recoin de la galerie. Cela semble un peu plus grand au-delà, mais il n’y a pas d’air. Nous rejoignons tous Vincent qui a commencé à reconnaître un conduit qui se divise au bout d’une quinzaine de mètres. Les deux premières branches que nous visitons sont rapidement bouchées. La troisième zigue-zague jusqu’à un puits d’une quinzaine de mètres que Thomas est déjà en train d’équiper.

Thomas est à la manoeuvre

Thomas est à la manœuvre

La galerie se poursuit ensuite jusqu’à un méandre plus large qui plonge dans le pendage. Une cinquantaine de mètres plus loin, nous débouchons dans une grosse galerie mais nous reconnaissons rapidement l’extrémité de la salle de la Pyramide. La topo boucle parfaitement et pendant que Sandrine et Vincent refont le chemin inverse pour déséquiper, nous retournons au bas de l’escalade pour terminer le travail entrepris par Guy. L’étroiture est vite agrandie et malheureusement, derrière, il n’y a aucune continuation, tout juste un vide coincé entre la paroi et le remplissage.

Topographie dans la galerie des Petits Cochons.

Topographie dans la galerie des Petits Cochons.

Une fois tous réunis, nous revenons en aval pour explorer l’actif après les vires. Le méandre, assez confortable au début, se rétrécit progressivement et il faut parfois chercher son passage pour éviter de trop se mouiller. Nous progressons ainsi d’un peu plus de 180 m jusqu’à un passage très resserré. La suite n’est pas très enthousiasmante… Nous arrêtons là pour aujourd’hui et sommes dehors vers 19 h00, il fait encore jour…

Au total, ces diverticules ajoutent 455 m au développement de la cavité qui s’établit à 7635 m.

Patrick

Participants : V. Blanchard, P. et S. Degouve, G. Simonnot, Th. Braccini