Nous ne sommes que 3 pour ces congés d’hiver (Patrick et Sandrine Degouve, Guy Simonnot). Le temps est froid et sec mais la neige recouvre encore les massifs. Nous abandonnons donc tout objectif au-dessus de 800 à 1000 m. Cela tombe bien, nous avions prévu d’avancer l’inventaire dans le secteur de Buzulucueva.
Nous commençons à revoir une cavité exploré par le SGCAF dans les années 80 et qui était annoncée bouchée à-20 m. Cependant, lors d’une précédente reconnaissance en décembre dernier, nous avions repéré une grosse lucarne dans le puits d’entrée. Nous commençons par revoir la partie connue et découvrons une suite après une courte désobstruction. Nous descendons un ressaut de 5 m mais buttons sur un puits d’une dizaine de mètres barré par un gros bloc. Il n’y a pas beaucoup d’air et nous préferons aller voir la lucarne.
En 3 spits nous atteignons un beau méandre où s’engouffre un très net courant d’air. Nous descendons un puits d’une quinzaine de mètres jusqu’à une diffluence du conduit. A droite un ressaut mène à une étroiture précédant un puits de 20 à 30 m, A gauche, un méandre aux allures savoyardes (mais plus court !) nous amène à un ressaut suivi d’une étroiture impénétrable. Derrière c’est plus grand, mais surtout il y a de l’air, pas mal d’air !
Les jours qui suivent nous allons nous atteler à ce chantier où les pailles vont s’avérer bien utiles. A la fin du séjour, la torca de los Viejos Mendrugos (Vieux croûtons) atteint 67 m de profondeur. Bon, ce n’est pas très impressionnant, mais nous restons confiants et la suite, derrière une nouvelle étroiture ponctuelle, semble plus large…
Durant le séjour, nos prospections vont nous permettre de découvrir ou re-découvrir d’autres cavités ; de quoi alimenter l’inventaire qui compte désormais près de 1700 références.
Des mises à jour de l’inventaire sont d’ailleurs disponible sur le site dans la rubrique inventaire.
C.R. Patrick Degouve et Guy Simonnot
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