Quelques nouveaux trous glanés au cours d’un week-end étendu…
Dimanche 6 octobre 2013
Nous poursuivons les recherches sur l’ouest de Buzulucueva. L’objectif est de descendre quelques gouffres repérés cet été et d’essayer de retrouver ceux explorés dans les années 80 par le SGCAF. Rapidement, nous tombons sur les CA 82 (n° 1883 à revoir) et 72 (n°1884). Nous revisitons ce dernier sans grand résultat (-19 m). Sur le bord de la doline voisine nous localisons le CA 70 ainsi qu’un gouffre sans marquage. A défaut, nous le (re)descendons (n°1886). C’est un beau puits de 25 m suivi d’un méandre bouché par des blocs à -36 m. Etant dans le secteur nous descendons les torcas 1808 (CA 74) et la torca 1822. Toutes deux sont bouchées à respectivement -25 m et -18 m. En remontant vers la piste, nous découvrons un autre gouffre sans marquage (n°1887), un P.7/8 qui reste à descendre.
lundi 7 octobre 2013
Nous montons à la torca 1860 découverte cet été avec tout ce qu’il faut pour agrandir l’étroiture qui nous bloque à – 5 m. Par contre, nous faisons l’impasse sur les cordes et les équipements. Nous sommes déjà bien assez chargés. Il nous faut 1 h 15 pour arriver à l’entrée du gouffre. Contrairement à cet été, le courant d’air est alternatif mais majoritairement aspirant. Il nous faut une petite dizaine de pailles pour parvenir à rendre le passage bien praticable. Malheureusement, nous ne pourrons pas bien exploiter les derniers tirs, la massette nous ayant devancé dans le puits. En début d’après-midi, celui-ci est prêt pour une prochaine visite. Laissant le matériel de désobstruction, nous terminons la journée par une prospection dans les dolines alentours. Dans la première, Sandrine trouve un boyau aboutissant au sommet d’un puits d’une petite dizaine de mètres et couvert de mond milch (torca 1888). Dans la seconde, un petit soupirail nous amène dans une galerie sans grand intérêt et terminée par des fissures étroites (1889). Nous continuons la prospection en remontant le vallonnement qui domine cette doline. Trois porches sont visités dont un en falaise, mais il s’agit à chaque fois de conduits amonts rapidement colmatés. Plus haut, nous tombons sur une autre doline ou un net courant d’air se fait sentir. Au point bas, en se glissant le long de blocs glissants (R.4) nous parvenons dans une belle galerie. L’amont est à revoir (courant d’air soufflant). En aval, un soutirage dans le conduit principal nous permet de rejoindre une galerie longue d’une vingtaine de mètres et terminée par une étroiture impénétrable mais nettement aspirante (torca 1890).
Nous poursuivons la remontée du vallon et après quelques petites escalades, nous arrivons au bord d’une nouvelle dépression. Un beau porche s’ouvre au fond et celui-ci dégage un très net courant d’air. Nous parvenons à descendre de quelques mètres sur des blocs glissants mais sans matériel, il est impossible d’aller plus loin. Une dizaine de mètres plus bas c’est nettement plus gros. Ce sera pour une prochaine fois. Nous redescendons par le même itinéraire, qui, de toute évidence, semble être le moins mauvais.
CR Sandrine et Patrick Degouve
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