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Spoliation, vandalisme et négationnisme à l’alto de Tejuelo (suite)

Autorisation2006Le précédent article que nous avons publié dans ce blog (version espagnoleversion française) a suscité beaucoup de réactions et de commentaires qui ne sont hélas pas toujours exacts voire mensongers. Sans vouloir relancer le débat qui devrait plutôt se faire sereinement autour d’une table, nous tenons à préciser certains points en apportant des preuves tangibles.

Explorations de la torca de La Canal :

Quelques personnes ont fait courir le bruit que nous avions exploré pendant près de 10 ans le réseau de La Canal en toute illégalité, nous qualifiant même de « pirate ».  En fait, l’exploration de la torca de La Canal a été l’objet d’autorisations d’explorations de 1996 à 2006 comme le montre le document ci-joint.

Explorations sur la zone dite « commune ».

Le projet de faire une zone commune aux différents clubs travaillant sur le réseau a été un projet consensuel dés le départ, mais la fédération a exigé qu’un seul club soit demandeur officiel car il semblait impossible que plusieurs clubs soient titulaires d’une même zone. La demande a donc été faite par le club Proteus qui a associé les autres clubs collaborateurs. Le document ci-dessous présente la demande et la réponse de la FCE qui ne tient pas compte des clubs collaborateurs. Ainsi, la zone commune ne l’est plus et devient officiellement une zone Proteus. Pourquoi le président de la FCE de l’époque n’a pas voulu donner une autorisation à chaque club, alors que la même année, il donnait une autorisation à son propre club (SCC) d’aller explorer le réseau de la Gandara déjà attribué au SCD. Deux poids, deux mesures,  qui sont, en partie, à l’origine de la situation actuelle.

Autorisation2015

Il serait souhaitable que toutes les personnes qui jugent et condamnent sans avoir toutes les éléments, prennent le temps de s’informer. Le sujet n’est pas aussi simple que certains voudraient le laisser croire et pour notre part nous mettons à la disposition de tous ceux qui le souhaitent, tous les documents et échanges de courriers et mails que nous avons eu avec les différents intervenants dans l’exploration de l’alto de Tejuelo. Nous les avons transmis en toute transparence à la FCE, à chacun ensuite de se faire sa propre opinion.

Patrick Degouve

 

Spoliation, vandalisme et négationnisme à l’alto de Tejuelo

Versión española aqui

En créant ce blog, nous ne pensions pas utiliser un jour ces trois mots qui ont bien trop souvent forgé les moments les plus sombres de nos civilisations. Et pourtant….

Souvenez-vous, l’été dernier, nous étions tous très heureux d’annoncer la découverte du gouffre du Plan B et de l’accès qu’il offrait désormais au río Eulogio, le collecteur principal du réseau Muela-Tejuelo. Cette nouvelle entrée allait donc permettre de poursuivre les explorations de l’aval de la rivière de la torca de La Canal (río Eulogio) que, il est utile de le rappeler, nous avions menées entre 1995 et le début des années 2000, sans que personne n’y soit retourné depuis.

Mais voilà, cette découverte n’a semble pas été du goût de tout le monde et rapidement une sorte de cabale a été montée contre nous pour nous empêcher de retourner dans cette cavité que nous avions découverte puis explorée en toute légitimité. Mais cela ne s’est pas arrêté là puisque l’accès aux autres gouffres du massif que nous explorions depuis longtemps nous a été également interdit (Torca del Pasillo, torca Aitken, torca de Maxou Picchu etc…). Ultimatum écrit, menaces d’agressions violentes, bloquage de véhicule ont suivi jusqu’à cette journée d’août dernier où nous décidons d’aller à la torca del Plan B avec quelques amis spéléos cantabres.

Arrivés au bord du gouffre nous avons la désagréable surprise de constater que notre marquage a été effacé et remplacé par un autre, puis de voir nos amarrages supprimés pour certains, massacrés pour d’autres. Quant à notre matériel (400 m de cordes avec tous les amarrages), il a purement et simplement disparu, remplacé par un nouvel équipement posé jusqu’à -90 m environ. Un petit tour vers d’autres entrées nous révèle que d’autres marquages ont été soigneusement effacés.

Quelle personne censée pourrait-elle croire que quelques
coups de marteau et un peu de peinture peuvent changer l’histoire ?

Bien sur nous pourrions crier vengeance et à notre tour déséquiper des gouffres, rechanger les marquages et entrer dans une spirale sans issue. Mais celle-ci ne correspond pas à notre éthique et nous préférons prendre un peu de recul et analyser pourquoi en sommes-nous arrivés à ces excès qui ne sont pas dignes de spéléologues en quête d’exploration.

Le Spéléo-Club de Dijon  a un long passé spéléologique dans ce massif de Cantabria, et bon nombre de réseaux ont été explorés totalement ou partiellement par ses membres dont certains sont toujours actifs sur le massif depuis 45 ans. Faut-il aussi rappeler que sur les 12 entrées actuelles du réseau Muela-Tejuelo, 6 ont été découvertes par le Spéléo-Club de Dijon. Il en résulte une masse d’informations importante que nous nous attelons à diffuser au plus grand nombre via notre site Internet (http://karstexplo.fr/CuevasAson/IndexAson.htm) et en essayant de répondre au mieux à toutes les demandes de renseignements qui nous sont faites. Ce fut le cas d’ailleurs pour la topo de la torca de La Canal, du plan B et des autres cavités du secteur. Mais ce passé semble gêner certains qui souhaitent refaire l’histoire en effaçant toute trace de notre travail (topographies, marquages, absence volontaire d’historique dans certains articles etc…). Frustration, jalousie, peu importe la raison mais on ne refait pas l’histoire et cette forme de négationnisme s’oppose à toutes les belles paroles proférées ça et là sur les objectifs de notre activité et la manière de les atteindre. Quand celui-ci se double d’actes de vandalisme et de vol, alors il n’est alors plus question de spéléo, mais de droit commun et cela relève de la justice pénale… L’actuel Président de la FCE a d’ailleurs condamné ces actes malveillants sans aucune ambigüité dans un courrier adressé aux principaux intéressés.

Quant à la spoliation des cavités en cours d’exploration, il faut peut être s’interroger sérieusement sur les dérives occasionnées par l’attribution des permis d’exploration qui ont été interprétés de façon abusive par certains, et encouragés ces dernières années par des attributions arbitraires basées sur le clientélisme et le copinage. A ce titre, l’autorisation de travailler sur une zone commune de l’alto de Tejuelo qui devait constituer un test pour faire évoluer les méthodes de travail et dont nous étions l’une des chevilles ouvrières nous a été soudainement retirée sans que nous le sachions et sans qu’aucun motif ne soit évoqué et cela sur simple demande d’une personne agissant un peu comme un petit seigneur de guerre local.

Pourquoi tant de haine ?

Dotée d’une nouvelle équipe dirigeante, la FCE doit se réunir prochainement pour évoquer ce thème important. À nos yeux, il importe qu’elle puisse, à partir de ce triste exemple, porter une véritable réflexion sur la part à donner sur la légitimité des explorateurs par rapport à l’aspect purement administratif, trop souvent mis en avant et source de tous les problèmes.

En attendant, il est une chose que personne ne pourra jamais nous voler, c’est le plaisir et la satisfaction avec laquelle nous avons découvert et exploré le collecteur de l’alto de Tejuelo et bien d’autres cavités du massif.

Pour le S.C.Dijon, Patrick et Sandrine Degouve, Guy Simonnot

La torca del Carlista, à lire sans modération…

CarlistaLes monographies spéléologiques ne sont malheureusement plus très fréquentes et lorsque l’une d’elles paraît, c’est toujours un événement. Celle qui vient d’être publiée par nos amis de l’ADES (club spéléo de Gernika) et du groupe Esparta, en collaboration avec l’université du Pays Basque est un modèle du genre à plusieurs titres. En premier lieu, il y a cette cavité mythique qu’est la torca del Carlista. Jusqu’à ce jour, elle se résumait à la simple évocation d’une gigantesque salle à la coupe caractéristique, offrant de surcroît une jolie verticale qui a attiré bien des spéléos du monde entier. Mais Carlista n’est pas simplement une « classique » à consommer pour le grand frisson, c’est aussi une histoire passionnante où l’on croise quelques figures de la spéléologie basque tel Felix Ruiz de Arcaute. Si le thème du volume gigantesque de la salle GEV reste au coeur de cet ouvrage, les auteurs ne se sont pas contentés d’en faire une description classique. Chacun, dans sa spécialité a développé des thèmes innovants telle cette approche topographique tri-dimensionnelle, ou cette étude fouillée sur l’analyse des températures à tous les niveaux de la cavité. On y trouve également un inventaire faunistique et une étude sur le cadre géologique et bien d’autres informations inédites. L’ensemble est servi par une maquette et une iconographie remarquable que l’on doit en grande partie à Josu Granja et son équipe. Bref c’est un ouvrage incontournable pour tous ceux qui s’intéressent aux karsts du nord-ouest de l’Espagne et ce livre sera en bonne place dans nos bibliothèque, à côté de la « cueva de Goikoetxe », une autre monographie publiée en 2011 par l’union des Spéléologues Basques.

D’après quelques sources bien informées, Javi Moreno, le coordinateur du livre plancherait déjà sur une autre publication. C’est certain, nous l’attendrons avec impatience….

Patrick Degouve

 La Torca del Carlista. Uno de los mayores volúmenes subterráneos del mundo. Coordinació de Javier Moreno i Josu Granja. Bilbao: Sua Edizioak, novembre 2016. (n° ISBN : 9 788482 166223)

On peut se procurer l’ouvrage chez : https://www.elkar.eus/es/catalogo/libros

Du nouveau dans l’inventaire des cavités du haut Asón (Espagne)

Au 1° novembre le nombre de cavités recensées dans notre base de données  s’élève à 2446. Nous continuons bien sûr à mettre au propre ces données brutes de manière à les rendre accessibles à tous. Ainsi, 90 nouvelles cavités ont été ajoutées à l’inventaire en ligne qui est téléchargeable librement sur notre site (http://karstexplo.fr/CuevasAson/InventaireCavites.htm).

carte

Les données sur le positionnement des cavités publiées peuvent être également téléchargées aux format Excel, GPX et KMZ ce qui permet de les visualiser facilement sur votre GPS ou sur votre ordinateur. Toutes ces cavités sont également visibles sur une carte google map (http://karstexplo.fr/CuevasAson/InventaireCarte.htm).

Bonne lecture

Patrick et Guy

Les « news » de l’été…

Encore un été riche en rebondissement où les découvertes n’ont pas toujours été là où on les attendait. Si nous devons nous résigner à tourner la page pour certaines cavités (Helguera, 3 Yeux, Carrera…), d’autres s’apprêtent à nous donner du grain à moudre pour les années futures. Voici donc les principaux résultats des quelques 30 sorties réalisées sur le terrain, que ce soit pour explorer, prospecter ou désobstruer. Et contrairement aux idées reçues, cette dernière activité occupe désormais une part non négligeable dans nos recherches et parfois dans nos découvertes.

Secteur Alto la Muela – Alto de Tejuelo

·      Le gouffre du plan B (torca del Plan B de Muriel)

Le 23 octobre 2015, lors d’une ballade-prospection dont l’objectif fut modifié en dernière minute, Guy et Muriel Simonnot découvrent un beau trou souffleur bouché par de gros blocs de grès mais derrière lequel les cailloux chutent d’une vingtaine de mètres. Six jours plus tard, en compagnie de 2 amis anglais (Peter Smith et Juan Corrin), l’entrée est dégagée et Guy peut descendre de quelques mètres. L’exploration ne débutera véritablement qu’au printemps suivant. Rapidement le gouffre prend de l’ampleur mais la présence d’énormes remplissages suspendus sur les parois des premiers puits va compliquer l’équipement. Celui-ci sera conçu pour éviter au maximum les paliers formés, la plupart du temps, par des blocs instables. A -280 m nous atteignons un niveau de galeries fossiles limités à chaque fois par des puits donnant sur une rivière dont on perçoit nettement le grondement.

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Le dernier puits du Plan B,
juste avant d’arriver dans le rio Eulogio.

Le 6 août, l’un de ces puits est descendu et 100 m plus bas (-376) nous jonctionnons avec le Rio Eulogio que nous avions exploré entre 1998 et 2000 sans que personne ne soit tenté d’y aller depuis. En attendant de coordonner nos recherches avec celles de nos amis de l’ACE Mataro qui ont également beaucoup cherché dans ce secteur, nous avons effectué une reconnaissance en aval pour évaluer les risques de crue dans le cas d’un éventuel bivouac. L’effacement de nos traces de pas indique clairement que l’eau peut monter à près de 10 m de hauteur notamment dans la partie terminale qui se trouve probablement noyée en période de crue. La pose d’une sonde reefnet laissée une année, devrait nous fournir des données plus tangibles. Quelques compléments topo ont également été réalisés dans des galeries latérales menant à la découverte de prolongements sans suite évidente.

planb-09-2016-033Le rio Eulogio en amont du Plan B.
Retrouvailles après 18 années sans exploration…

·      Gouffre des 3 yeux

En atteignant un niveau de galeries fossiles à -240 m, nous pensions bien parcourir quelques belles galeries dans ce secteur où, pour le moment, nous n’en connaissons pratiquement pas. Malgré des courants d’air parfois assez fort, nous n’avons pas pu progresser ni en amont, ni en aval au-delà des quelques centaines de mètres que nous avions découvert en 2015. En aval, nous nous sommes arrêtés soit sur des broyages soit sur des remplissages importants. En amont nos explorations se sont heurtées à des puits remontants dont l’escalade ne nous a pas semblé très intéressante. Le développement est de 1320 m pour une profondeur de 255 m.

3yeux-09-2016-001Escalade en aval de la galerie du Grand Blanc.

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La galerie du Grand Blanc

·      Torca de de los Gérmenes

Situé en amont de la trémie amont de la galerie du Casque (torca Aitken), ce gouffre est assez difficile d’accès surtout en période estivale lorsque la végétation est luxuriante. Une première reconnaissance jusqu’à -50 m en juin dernier révélait un bon courant d’air aspirant. En juillet nous poursuivons l’exploration constituée de petit puits et de méandres jusqu’à la profondeur de 85 m où une étroiture ponctuelle nous empêche de descendre un petit ressauts de 3 m. La suite semble peu évidente. Dans le même secteur, plusieurs petits gouffres ont été descendus sans dépasser la profondeur de 40 m.

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Secteur Fraile-Lunada-Becerall

·      Système de la Gándara

Affluent des Moustiques :
Peu avant le siphon aval du collecteur, une escalade d’une dizaine de mètres nous a permis d’accéder à un joli méandre long d’environ 150 m. Cet affluent draine un ruisseau dont l’origine semble assez locale. L’extrémité est strictement impénétrable.

dedic-09-2016-001Désobstruction….

Non loin de là, une désobstruction difficile a été réalisée dans un épais remplissage argileux d’où filtrait un léger courant d’air. Derrière 3 colmatages partiels du conduit, nous avons atteint de belles galeries se développant à un niveau intermédiaire entre les actifs du réseau et le canyon des Alizés. Au total, nous avons topographié 1400 m de conduits très variés de par leur taille et de par leur morphologie. Dans cette nouvelle partie du réseau, il reste encore plusieurs possibilités de continuation.

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Dans les nouvelles galeries de la Gandara.

·      Cueva d’Helguera

Il nous restait un beau départ à voir, en haut de la galerie de Liencres, à l’endroit où celle-ci change d’orientation. L’escalade haute de 17 m, le long d’une coulée stalagmitique, a rejoint un puits de 21 m. Au bas, celui-ci recoupe un boyau parcouru par un filet d’eau provenant vraisemblablement de la galerie principale. L’amont comme l’aval, sont rapidement impénétrables, malgré un léger courant d’air.

helguerra-09-2016-006La galerie de Liencres

Plus en aval, nous avons fouillé une série de conduits creusés entre de grandes dalles effondrées et développant une centaine de mètres mais sans grand intérêt. En revanche, dans la salle de las Cortezas nous avons découvert, sans trop de surprise, un joli méandre fossile parcouru sur près de 100 m jusqu’à ce qu’il devienne totalement impénétrable. Le développement de la cueva est de 2570 m.

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Escalade à l’extrémité de la galerie de Liencres.

·      Cueva del Sirocco

Située dans le secteur de la Lunada, au niveau des strates supérieures de la série calcaire du bassin d’alimentation de la Gándara, cette petite cavité a fait l’objet de longues séances de désobstruction. La profondeur de 25 m reste pour le moment très modeste mais nous gardons bon espoir d’accéder à des conduits plus amples.

helguerra-09-2016-014Pierre dans le P.21 du fond d’Helguera

·      Prospection Becerall

Nos prospections se sont poursuivies sur la Brena et le lapiaz de la Becerall. Plusieurs cavités ont été explorées mais sans grand résultat. La plus importante, la torca del Antifaz atteint modestement la profondeur de 50 m.

Autres secteurs

  • Cueva de Carcabón

En juillet, profitant d’une météo particulièrement stable, nous sommes retournés dans la cueva Carcabon en compagnie de Ricardo et Cardin de l’AER, le club  Spéléo de Ramales. Le niveau d’eau était au plus bas et les voûtes rasantes n’étaient plus très rasantes… Il nous aura fallu environ 5 h pour atteindre notre terminus de juillet 2015 en sachant que nous en avons profité pour explorer et topographier quelques galeries permettant de court-circuiter des zones pénibles.

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Ce beau conduit au parcours agréable ne doit pas faire oublier qu’en crue, il est complètement noyé.

La couleur uniformément marron est d’ailleurs là pour le rappeler.

Après un labyrinthe de petites conduits entrecoupés de quelques courtes escalades, nous avons débouché dans un énorme tube de 30 à 40 m de large pour 20 m de hauteur.  Nous l’avons remonté sur plus de 400 m jusqu’à une vire à équiper. La suite est évidente, et il y a de nombreux départs à voir.

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Dans le réseau supérieur, hors crue, le concrétionnement peut être abondant.

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Lors d’une seconde sortie en septembre, plusieurs diverticules ont été explorés et la jonction entre les deux réseaux superposés a été équipée de manière à simplifier l’accès au réseau supérieur. Au total, nous avons ajouté 1200 m de topo et le développement passe à 6,9 km. Il va falloir désormais songer à faire un bivouac, mais cela reste assez compliqué en raison de l’exposition aux risques de montées d’eau qui, rappelons le, limite  sérieusement les périodes durant lesquelles la cavité est « fréquentable ».

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Le puits de jonction entre les deux réseaux. On distingue nettement l’empreinte du niveau de crue.

  • Cueva de la Carrera

L’exploration de cette cavité découverte en 2013 touche à sa fin. Nos incursions cet été se sont bornées à compléter la topographie et à terminer l’exploration de galeries secondaires sans grand intérêt. La fiche complète sera publiée sur notre site prochainement.

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Un peu de tourisme, une fois n’est pas coutume…

Invités par nos amis de l’Aer (Ricardo et Cardin) nous avons fait une petite entorse à notre programme d’explorations pour effectuer la traversée Acebo-Rubicera dans le réseau du Mortillano. Réalisée en compagnie d’une partie des découvreurs, cette belle bambée souterraine d’une douzaine d’heures (-636 m) avait une saveur particulière puisque nous pouvions revivre en directe l’exploration de ce gouffre impressionnant de régularité et d’envergure. Merci à nos guides, ce fut une expérience bien agréable…

 
La belle galerie de la torca del Acebo, surprenante par sa régularité
et le contraste des couleurs.
OLYMPUS DIGITAL CAMERAA la sortie, dans le porche de Rubicera.

Participants : G. Aranzabal (ADES), N. Bondon, V. Bresson, P. et S. Degouve, A. Fuentes (AER), S. Latapie, Ricardo Martinez (Wychy) (AER), J. et P. Noyes, J.N. Outhier, B. Pernot, A. Pizzolato, G. Simonnot, R. Trueba (Cardin)(AER).

Compte rendu : P. Degouve et G. Simonnot

 

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