Mardi 14 décembre 2010

Suite à notre prospection du 11 novembre dernier, nous remontons avec de la corde et un pieds de biche pour poursuivre l’explo des torcas 1524 et 1525 (torca de las Zarzas). Nous commençons par cette dernière et à notre étonnement, le méandre d’entrée aspire nettement. Après quelques aménagements, le fond du puits qui nous avait arrêté par manque de corde est atteint. C’est un superbe tube haut de 40 m et d’une dizaine de mètres de diamètre.

Le beau puits de 40 m dans la torca de las Zarzas.

Au bas un méandre très faiblement aspirant s’arrête rapidement sur des gros blocs. Derrière cet obstacle très ponctuel nous distinguons très nettement la suite du conduit et un ressaut de 3 à 4 m. Nous tentons la désobstruction mais il faudrait mettre des moyens plus percutants. Nous remontons en faisant la topo puis filons dans le 1524.

Le boyau de -55 m est vite atteint et bien sûr, il paraît plus petit que lors de sa découverte et surtout, nous ne sentons pratiquement pas de courant d’air. Nous attaquons la désobstruction. Heureusement, sous les blocs scellés par le concrétionnement, le remplissage est un peu plus meuble mais aussi plus gras. Le problème est qu’il faut travailler la tête en bas. Nous nous relayons car la posture est peu commode et en plus, nous commençons progressivement à être trempés.

Le boyau de la torca 1524 au début de la désobstruction. Deux mètres plus loin, le passage n'excede pas 15 cm de hauteur...

Au bout de 2 h 00 nous en avons plein le dos, mais nous commençons à deviner la suite, un peu plus grosse. Le dernier mètre nous demande encore une bonne demi-heure et, surprise, en ouvrant le passage, le courant d’air devient nettement plus sensible. Le boyau reste petit, mais ça passe. Derrière, un petit ressaut communique avec une base de puits encombrée de gros blocs. Mais juste à côté, une courte traversée permet d’accéder à un puits estimé à une bonne vingtaine de mètres. Mais il est un peu trop tard pour aujourd’hui. Il faudra à nouveau revenir.

(Participants : P. et S. Degouve)