Karstexplo

Le blog

Multiples passages dans la torca del Pasillo

Samedi 11 décembre 2010

Participants : Gotzon Aranzabal, P. et S. Degouve

Gotzon nous rejoint pour cette nouvelle descente dans la torca del Pasillo. Le temps est froid et sec et la torca aspire violemment dans l’étroiture au bas du puits d’entrée. Nous sommes très rapidement à notre terminus de -160 m. Nous avons emporté une corde de 100 m pour terminer la descente du puits qui nous avait arrêté à l’automne dernier. Celui-ci n’est pas très vertical et les fractionnements se multiplient. Le dernier tronçon, 40 m plus bas, est à peine plus étroit et reçoit un petit affluent qui dégouline dans le puits. Vers -200 m, le tube se resserre franchement et un dernier ressaut de 4 m marque la fin de cet enchaînement de verticales. Le ruisselet disparaît dans une fissure impénétrable, mais juste au-dessus, un petit niveau fossile argileux semble donner sur un nouveau ressaut. Une désobstruction rapide nous permet de passer, mais la suite n’est guère réjouissante et prend la forme d’un entonnoir glaiseux dont le goulot d’étranglement n’excède guère 25 cm de diamètre. Derrière cela semble légèrement plus grand, mais il n’y a quasiment pas d’air. D’un commun accord, nous considérons que la suite n’est pas là et qu’il serait judicieux de voir de plus près les deux grosses lucarnes repérées à la descente. La première débute par un ressaut de 5 m suivi d’une diaclase impénétrable sur au moins 2 m. En dessous cela semble plus large, mais là aussi, il n’y a pas d’air. La seconde, 5 m sous le départ du puits, est nettement plus intéressante car tout le courant d’air s’échappe par là. C’est une diaclase assez confortable qui descend progressivement. Nous préférons la suivre en hauteur, en passant au-dessus de puits qui semblent assez étroit et argileux. Une vingtaine de mètres plus loin, nous descendons d’un cran (10 m) pour rejoindre un carrefour de petits conduits labyrinthiques. Sur les parois, le concrétionnement trahit la présence du courant d’air et cela nous pousse à insister un peu car le passage est étroit. Quelques stalactites en feront d’ailleurs les frais. Ça frotte dur, mais cela finit par passer et nous parvenons à un carrefour. A droite, un petit conduit soufflant remonte et semble être un amont. A gauche cela aspire, mais cela reste petit. Notre hésitation ne dure pas car à droite, Gotzon nous crie que cela s’agrandit. Nous le suivons en faisant avancer la topo et débouchons dans un petit élargissement le long d’une grande fracture oblique qui ressemble étrangement à celle que nous avions découverte dans l’autre branche, en août dernier. Le conduit redescend et il nous faut rechercher le meilleur passage car des ressauts et des petits puits nous barrent la route. Finalement au bout d’un moment, j’aperçois Sandrine trente mètres plus bas à l’extrémité d’un tube incliné à 60° et qui suit la fracture. Nous la rejoignons dans une galerie plus spacieuse mais qui nous semble familière. Ce n’est pas surprenant car nous venons de boucler avec la galerie découverte cet été. Gotzon retrouve d’ailleurs un point topo. Nous fouillons le secteur sans rien découvrir de fantastique. Le courant d’air descend vers les parties connues. Nous entamons la remontée mais au passage nous allons voir les quelques départs délaissés à l’aller. Le boyau aspirant devrait rejoindre la galerie de -230 m mais en fait,nous tombons sur un enchevêtrement de conduites forcées qu’il faudra explorer une prochaine fois. Au bas de la corde, il en est de même avec un conduit amont parcouru par un net courant d’air soufflant. Du coup, nous laissons équipés et ressortons vers 17 h 00.

Patrick Degouve

La quête de Ticho et d’Aitken

11 novembre 2010 : prospection au-dessus de la torca Aitken

Participants : P. et S.  Degouve

A l’origine, nous avions prévu une prospection au-dessus de Valdicio, mais la neige présente au col de la Sia nous contraints à des objectifs moins hauts en altitude. Nous choisissons de retourner au-dessus des terminus d’Aitken. Nous gagnons le lapiaz, par un petit couloir herbeux qui démarre à la sortie de la forêt. A peine arrivés sur le lapiaz, nous découvrons un premier petit puits (1521). Celui-ci est bouché à – 6 m. Mais juste au-dessus, plusieurs gouffres sont vite repérés et semblent plus intéressants car parcourus par de très nets courants d’air soufflants. Le premier est un puits de 10 m suivi d’une étroiture formée par un bloc coincé mais derrière lequel on distingue un puits plus vaste (torca 1522, à désobstruer). Son voisin (1523) est bouché à -7 m. Mais légèrement au-dessus, plusieurs entrées semblent rejoindre un même puits spacieux à la résonnance très motivante (1524). La corde de 40 m sera tout juste suffisante pour atteindre la base de celui-ci. Derrière, une seconde verticale de 14 m, étroite, peut être descendue en opposition. Au bas, un cours boyau rejoint une salle concrétionnée suivi d’un boyau soufflant qu’il faudrait agrandir (pied de biche). Tout cela est encourageant mais ce n’est pas terminé car pendant que je descendais ce gouffre, Sandrine découvre un superbe méandre qui plonge dans un vaste puits (1525).

Au sommet du puits estimé à une trentaine de mètres dans la torca 1522.

Du coup, elle prend le relais et commence à l’équiper. Malheureusement, la corde est bien insuffisante et il faudra revenir. Vu l’heure déjà bien avancée, nous décidons de laisser là une partie du matériel et continuons en direction du haut du lapiaz. Nous ne trouvons pas grand-chose et retombons bientôt sur d’anciens trous marqués en 1999 (1013). Voilà encore du grain à moudre pour les prochains séjours ibériques.

Patrick Degouve

Bivouac dans les amonts de la Gandara

Après une série de bivouacs organisés dans le secteur du Grand Puits nous sommes revenus dans les amonts du réseau où il restait quelques points d’interrogation à élucider. Comme d’habitude, nous sommes une petite équipe de 5 (P. et S. Degouve,  L. Garnier, Flora Palissot et  Ch. Philippe). Malheureusement, au départ, la météo ne joue pas en notre faveur.

Lundi 25 octobre 2010

Il a plu toute la nuit et le rio Asòn est en crue. Nous partons en direction du col, mais la vue des résurgences gonflées par la crue et le temps qui persiste à la pluie nous obligent à admettre que l’accès au bivouac est fortement compromis. Les prévisions météo étant plus favorables pour la fin de journée et les jours qui suivent, nous décidons de remettre au lendemain notre départ.

Mardi 26 octobre

Le beau temps est revenu et la décrue est amorcée. Nous entrons dans la cueva vers 10 h 00. Le ruisseau coule encore bien et nous imaginons ce que cela aurait donné la veille notamment dans les laminoirs. Arrivés à la jonction avec la rivière du Lézard (réseau des Calligraphes), nous laissons nos charges pour aller revoir quelques départs qui n’avaient été vus que partiellement. Le premier se situe dans la petite salle en amont du Mur de Sable. C’est un affluent que nous remontons sur une soixantaine de mètres jusqu’à une base de puits. Un court passage redonne sur la rivière du Lézard mais sur la rive opposée, celui se prolonge par un labyrinthe de petits conduits se développant entre les rivières du Lézard et de la Conjugaison. Nous passons un certain temps à démêler cet imbroglio de galeries, puis nous retournons à la petite salle du Mur de Sable pour visiter une autre galerie. C’est un peu la copie de la précédente, mais à un niveau supérieur. Encore une fois, nous retombons sur les deux rivières et il semble bien y avoir plus de vide que de roche dans ce secteur. Revenus une troisième fois à la salle, mais cette fois avec nos charges, nous partons dans l’aval de la rivière du Lézard, qui n’a jamais été explorée. De toute évidence, celle-ci rejoint la Tangente Verte. Le début est assez confortable, mais rapidement la voûte s’abaisse et nos gros sacs deviennent un peu encombrant d’autant plus qu’il faut faire suivre la topo. Comme d’habitude, rien n’est simple et nous devons chercher le passage le plus confortable dans un maillage de conduits parallèles et pas toujours très gros. Au passage, nous croisons quelques trâces d’ours ou plutôt d’ourson vu la taille (5 cm de diamètre environ). Celles-ci restent une énigme. Finalement nous parvenons à boucler avec la Tangente Verte au niveau du débouché avec la galerie de la Conjugaison. Nous avons fait presque 800 m de topo, il est désormais bien temps de regagner le bivouac. Celui-ci n’a pas subi de nouvelles agressions de rongeurs comme cela avait été le cas deux ans plus tôt. Nous profitons encore de la fin de cette journée pour aller topographier une galerie découverte par Dom et Christophe, non loin de la salle du Scooter. En fait, il s’agit d’un conduit supérieur qui double la Tangente Verte sur une centaine de mètres.

La galerie de la Tangente Verte en amont du bivouac. De beaux volumes qui contrastent avec les interminables laminoirs gréseux du Fraile.

Mercredi 27 octobre

Réveil 6 h 30. Nous quittons le bivouac vers 8 h. Notre objectif est l’amont de la rivière de la Salamandre. Pour l’atteindre, il nous faut parcourir toute la Tangente Verte, descendre l’aval de la rivière du Lézard sur 100 m de dénivelé puis remonter la rivière de la Salamandre sur près de 200 m de dénivellation soit un parcours de plus de 2,5 km.

Les actifs ont bien baissé mais le passage bas de la rivière du Lézard nous donne toujours quelques inquiétudes et nous prenons un peu de temps pour trouver un passage un peu moins exposé en cas de crue. Finalement, en dégageant quelques blocs nous parvenons à ouvrir un accès bien plus commode et moins engagé. A la confluence des deux rivières, nous retrouvons un très net courant d’air qui parcourt la Salamandre d’amont vers l’aval alors que nous n’avions quasiment rien ressenti dans l’aval du Lézard. Nous attaquons la remontée qui s’avère plus longue que prévue. Au terminus, la galerie prend la forme d’un laminoir assez large pour moins d’un mètre de hauteur. Cela dure sur près de 200 m. Mais contrairement à nos pronostics plutôt pessimistes, la voûte se relève très nettement et nous progressons désormais debout, dans une galerie confortable entrecoupée de cascades et de bassins creusés dans les grés. Le courant d’air est très net et nous devons même trouver un refuge suffisamment ample pour ne pas être frigorifiés au moment du casse croûte. Au bout de 800 m de progression depuis notre terminus, nous commençons à rencontrer des cheminées qui semblent apporter une partie substantielle du courant d’air. Notre exploration se heurte, une centaine de mètres plus loin sur des trémies et sur un labyrinthe de conduits bas que Flora prend un malin plaisir à ratisser dans tous les sens. Nous rebroussons chemin pour aller revoir la trémie, en aval de la Salamandre. Le parcours nous semble interminable et ce n’est que vers 17 h que nous atteignons la confluence. La trémie de la Salamandre est effectivement bien colmatée. Une désobstruction serait assez dangereuses (blocs instables) et au niveau du ruisseau, Laurent parvient à atteindre un bassin qui semble siphonner. Dommage, car il y a bien du courant d’air qui s’échappe dans ce point extrême des galeries du Fraile. Retour au bivouac vers 20 h après une douzaine d’heures d’explo.

Christophe dans les cascatelles de la Conjugaison

Jeudi 28 octobre

Cette-fois-ci, les objectifs deviennent rares dans le secteur, aussi nous décidons de lever le camp, mais avant de sortir, il nous faut revoir une dernière fois l’aval de la Conjugaison et terminer la topographie des conduits parcourus le premier jour. Christophe, Laurent et Flora se chargent du premier objectif tandis-que Sandrine et Patrick attaquent la topo. Auparavant, il faut démonter le camp et nettoyer le secteur. Cependant, nous laissons un abri avec des couvertures de survie pour assurer un point chaud dans cet endroit assez complexe du réseau. Du coup, nous sommes bien plombés et nous appréhendons un peu la remontée avec nos sacs volumineux. Nous les laissons au débouché de la Conjugaison, le temps d’aller remplir les objectifs que nous nous sommes fixés. Dans l’aval de la Conjugaison,  Christophe, Laurent et Flora parviennent à progresser de près de 80 m dans l’actif. C’est un boyau humide, véritable piège à rats, et en plus, il n’y a pas beaucoup d’air. C’est donc réglé de ce côté. Pendant ce temps, Patrick et Sandrine terminent la topo dans des conduits souvent bas et sans grand intérêt. Vers midi, les deux équipes se retrouvent aux sacs et attaquent la remontée. En y allant doucement, c’est un peu moins pénible que prévu et nous sortons sous un soleil radieux vers 15h. Deux kilomètres ont été ajoutés au réseau dont le développement topographié est désormais de 106 145 m.

Patrick Degouve


Prospection au-dessus de Valdicio (Cantabria)

Il nous reste encore pas mal de cavités à voir ou revoir du côté de Valdicio. En avril, nous avions repéré plusieurs gouffres dont un parcouru par un très net courant d’air aspirant.  Aujourd’hui, la météo n’est guère propice aux courant d’air. C’est le temps d’automne : température et plafond bas.

La cueva 1448, explorée en juillet 2010, présente un courant d'air aspirant particulièrement violent. Malheureusement, comme dans pas mal de cavités du secteur, le courant d'air disparaît dans des conduits gréseux impénétrables.

Il nous faut à peine 3/4 d’heure pour accéder à la torca 1444. Le courant d’air est à peine perceptible. C’est moi qui suit de service pendant que Sandrine prospectera les environs. La cavité se développe dans un banc de calcarénite pris en sandwich entre deux niveaux gréseux. J’équipe un premier puits borgne de 20 m. La suite est juste à côté dans un à pic beaucoup plus vaste et profond de 30 m. Au bas je retrouve les grès et c’est là que les ennuis commencent. Le puits recoupe une galerie en diaclase parcourue par un petit ruisseau. Une dizaine de mètres en aval, le conduit se pince, mais une lucarne étroite et glaiseuse laisse deviner une suite plus confortable. Je commence à agrandir le passage. La désobstruction est facile mais bien « dégueulasse ». Je finis par passer et juste derrière je tombe sur un ressaut de 5 mètres aux parois inconsistantes. En revenant au plus près de l’actif je parviens à descendre mais 10 m plus loin, un nouveau rétrécissement m’empêche d’aller plus loin. Derrière, cela semble plus grand mais nous sommes toujours dans les grès. Il y a quand même un peu d’air. A revoir donc… Avant de remonter je poursuis la désobstruction du boyau pour la prochaine fois.

Dans le même secteur, un banc de grès plus haut, nous explorons un joli gouffre que nous avions déjà reconnu dans les années 90 (torca 1493). C’est un beau puits de 15 m suivi d’une galerie assez spacieuse parcourue par un ruisselet. Mais comme trop souvent dans les grès, les dimensions se réduisent rapidement et le conduit devient impénétrable. Avant de redescendre dans la vallée nous repérons quelques autres cavités (1494 et 1495).

Patrick Degouve

Camp estival du CAF Albertville sur la Sambuy

Extraits du compte rendu journalier :

Samedi 7 août 2010

1ère équipe : Jérôme et Yann vont au MS 51 pour escalader la grande cheminée du fond, le terminus de l’année 2008.

Nous partons après le déjeuner, étant arrivés au refuge en fin de matinée. La cavité reste pénible et étroite malgré les travaux effectués par les équipes précédentes. Jérôme me guide jusqu’à la fameuse escalade.Nous commençons à nous équiper et une fois prêt, j’entame l’escalade pour me rendre compte, au premier gougeon, que nous avons oublié le marteau !

Le moment de doute passé, je trouve un caillou qui fera l’affaire. Heureusement, toute la cheminée pourra être gravie en libre en posant six gougeons pour arriver sur une fracture impénétrable sans espoir de continuation (qu’elle bonheur, tout ça pour rien !!).

Je pose un relais, descend en rappelle et rejoint Jérôme heureux de reprendre une activité physique pour se réchauffer. Nous déséquipons l’ensemble de la cavité, posant plusieurs rappels en laissant le moins de matériel possible. Il nous faudra retourner au bas des puits après une première sortie, pour ressortir les trois kits bien remplis de corde, perfo, amarrages…

Sortie et retour au refuge à 21 heures, Jean-paul et Fred ayant déjà préparé un bon repas fort appréciable.

Yann Tual

2ème équipe : Jean-Paul et Fred vont prospecter pour retrouver le MS 25 dont la trace s’est perdue depuis 25 ans.

Seule l’altitude donne une indication précise  pour les recherches, mais la zone a été très chahutées par la tempête de 1998 ce qui rend difficile la suite. Nous devons progresser dans un chaos de branches et d’orties rendant la tâche plus difficile. Nous nous séparons pour doubler nos chances et finissons par nous perdre de vue.

Après une heure de fouille, Jean-paul en ayant jouer « Indiana Jones » et à « saute mouton » dans l’imbroglio des branches, retrouve avec une grande joie le MS 25. Le trou est en partie recouvert d’un épicéa arraché par le vent.

L’ancien marquage reste encore présent sur la roche près de l’entrée : dans le sac pas de GPS ! pas de matériel de repérage ! C’est la cata !!! Comment faire pour revenir l’explorer sans le matos ? Mais le vieux brise quart utilise les anciennes méthodes des années 70. Depuis le trou, d’abord un cairn pour marquer l’entrés et ensuite un rouleau de PQ complet déroulé petit bout par petit bout et (tels le petit poucet) à intervalles réguliers accrochés aux branches qui finissent par réaliser un jeu de piste. Cette méthode nous permet de recouper un sentier connu (le pas de l’ours) qui rejoint la Bouchasse au bas de la station et d’arriver sur le MS 70 dont les coordonnées GPS sont connus.

Les deux cavités distantes de 1000 mètres environ sont à proximité du sentier. Demain, le grand jour pour faire l’explo et pérenniser la découverte par la topo.

Frédéric Chauvin

Dimanche 8 août 2010

Participants : Jean-paul LAURENT, Frédéric CHAUVIN, Christian DEVIN, famille POLETTI

Temps calme mais nuageux. Après des retrouvailles du vendredi soir, une bonne soirée arrosée près du feu de bois, nous nous couchons vers minuit. Le matin, nous préparons deux objectifs :

Equipe 1 : l’exploration du MS 25 et la topo : Jérôme et Jean-paul

Equipe 2 : l’exploration du MS 128 (grotte des sudistes, continuation de la désobstruction entamée l’année précédente par Christian DEVIN, Fred et France) L’équipe de se jour se compose de Yann et Fred : une journée à désobstruer mais le travail avance lentement.

Equipe 1 : Avec Jérôme nous avons passé 5 heures à équiper et topographier le MS25. Ensuite nous sommes remonter et marquer les cavités 72-72a-72b-72c-72d. Réseaux de failles successives à proximité du MS25 et placé sur l’itinéraire du sentier botanique.

Vers 17 heures : arrivée par la télésiège de Christian DEVIN, de Stéphanie et de Mario et Manon et départ de Yann qui reprend le boulot.

Equipe 2 : Fred et Yann font un agrandissement de la première étroiture du MS 128. Donc le jeu est de tirer des blocs, des blocs et encore des blocs en espérant pourquoi pas un passage…. Qui sait ?

Frédéric Chauvin

Lundi 9 août 2010

Participants : Jean-paul LAURENT, Frédéric CHAUVIN, Christian DEVIN, famille POLETTI

Beau temps. Deux groupes sont constitués :

Le premier groupe : Jérôme emmène Mario et Manon au MS118 pour une visite d’initiation. Mario, le grand frère (8 ans) habitué à la pratique de la spéléologie depuis 4 ans et Manon sa petite sœur âgée de 5 ans.

Mais cette sortie est la première sur la Sambuy tous les trois. Le grand frère devant durant toute la cavité, suivi de Manon qui se faisait expliquer les positions afin de bien progresser dans les lieux et le papa qui ferme la marche. Une agréable sortie en famille !!!

Mario et Manon à l'entrée du MS 108, la relève est assurée...

Le deuxième groupe : constitué de Fred, Christian et Stéphanie attaquent la suite de la désobstruction aux cartouches du MS 128 (le trou des « sudistes » !). Entrée dans la cavité vers les 11 heurs.

Dans un premier temps, Fred ainsi que Christian me font un topo de la situation en me faisant progresser dans la cavité et me montrant l’objectif. Le travail commence, Fred fait péter les gros blocs et avec Christian nous tirons les débris vers une salle plus grosse derrière nous. Pendant ce temps Jean-paul prospecte sur les hauts du lapiaz et nous attendra pour manger.

J’avais oublié que la spéléo s’est du boulot !!!! Mais au moins nous n’avions pas froid. Christian prend la relève pour quelques tirs et ressort quelques instants après car il se plaint d’une onglée mais en passant nous invite à vite aller voir…… Alors voire quoi ? Est-ce que cela continue ou bien toute cette énergie épuisée pour rien ? Fred décide de passer le premier, je le colle mais il ne dit rien. Je m’acharne à savoir ce qu’il voit mais ne dit rien…. Bon… Il se retire et me dit de passer la tête. J’y vais et que vois-je…… ça file mais le travail n’est pas encore fini. Nous continuons à faire péter des blocs. Le passage est ouvert. Fred passe de l’autre côté de la fissure et ne nous précise toujours pas comment c’est ! Il retire des blocs de l’autre côté afin d’assure un minimum de stabilité puis nous fait passer. Quelle surprise, une petite salle avec une pente douce allant vers quoi, ça nous ne le savons pas encore. Christian arrive et est également agréablement surpris.

L'entrée du MS 128

Maintenant, un débat commence : que faisons nous ? Alors moi la situation était très claire, aller voir au fond !! Logique, l’homme est tout de même un être curieux ! Mais Fred et Christian préféreraient attendre Jérôme. Mais comme les femmes sont très fortes en persuasion, ils m’accordent de descendre un peu mais pas trop loin… Au cours de la descente on peut apercevoir des concrétions surtout au plafond et une petite étroiture (mais le passage est possible). Fred et Christian me rappellent à l’ordre, et ne veulent pas que l’on progresse plus loin. Alors je progresse et ils seront obligés de me suivre et cela sans remords !! Nous retrouvons une salle magnifique avec des éboulis et des amorces dans tous les sens. L’instinct spéléo a parlé et nous voilà tous en train de chercher un courant d’air. Fred passe sa tête dans une petite fenêtre qu’il va falloir agrandir. Mais cette fois nous arrêtons là et décidons de refaire demi tour pour manger. La spéléo ça creuse !!! Et surtout que Jérôme, Mario, Manon et Jean-Paul doivent nous attendre.

Lors de lors progression vers la sortie, nous entendons des voix de personnes se dirigeant vers nous. En fait, il s’agissait de Jérôme et de Mario qui savaient que nous étions passés. On les rencontre à mi-chemin avec le sourire jusqu’aux oreilles. Nous leur expliquons la suite de la grotte qu’ils vont finalement visiter.Nous, nous sortons, toujours aussi heureux et exciter d’y retourner. Nous attendons Jérôme et Mario pour manger et profiter quelques instant pour du beau temps et du paysage.

Après ce copieux repas (pas équilibré !!!) nous décidons de redescendre dans la cavité mais avec cette fois Jérôme et Mario qui nous rejoindrons quelques minutes plus tard, une fois que Fred aura fait péter la fameuse petite fenêtre car Mario craint les pétards. Et puis il faut bien laisser Jérôme marquer le trou et faire son initiation topo !!!  Nous retournons donc tous les trois dans le trou et allons au fond rejoindre Fred qui est déjà passé dans la fenêtre qui donne sur une grande cheminée. Une escalade est possible. On se tâtonne quelques instant et en finalité Fred décide de grimper. Grande déception…. Fred laisse la corde pour que Jérôme puisse aller faire un petit tour et regarder mais la cavité semble bien terminée.

Bilan de cette journée de reprise de spéléo : j’aurais un bon souvenir de ma journée avec beaucoup de joie pour la première (50 mètres de belle galerie) et surtout pour la reprise d’une activité physique, mais aussi de déception car tout s’arrête !!!!!

TPST : 5 heures

Stéphanie

Mardi 10 août 2010

Participants : Jean-paul LAURENT, Frédéric CHAUVIN, Christian DEVIN,  Jérôme et Mario POLETTTI, Cécile VANTEY

Départ de Stéphanie avec Manon et Cécile le matin vers les 11 heures. Le temps est maussade. Mario reste avec Jean-paul, Jérôme, Frédéric et Christian. Ils remontent au MS 128 pour la visite et chercher d’autres suites dans la cavité.

Une escalade est tentée au fond mais sans succès car la roche est trop pourrie. Après un autre diverticule est exploré mais également sans suite. Jérôme et Fred ramènent les mesures afin de pouvoir effectuer la topo.

Jean-Paul remonte au MS 89. La grande faille sous l’arête qui exceptionnellement cette année le névé qui empêchait toute exploration est très ramollie par les pluies du printemps. Il serrait opportun de tenter le passage en enlevant la neige.

En fin d’après-midi, Christian, Jean-Paul et Mario prospectent en aval du MS 50. Vers 17 heures, arrivée de Jean-claude et Dadoux du club  de Carpentras. Nous leur accordons un accueil chaleureux et une découverte du site sur le magnifique massif de la Sambuy. Au programme, feu de bois et se qui va de paire un bon repas sympa.

Fred

Mercredi 11 août 2010

Le temps est mitigé et sec.

Participants : Jean-paul LAURENT, Frédéric CHAUVIN, Christian DEVIN,  Jérôme et Mario POLETTTI, Dadoux et Jean-claude.

Fred, Jean-claude et Dadoux s’en vont continuer le MS 118 (face au refuge) pour élargir aux cartouches, la suite n’est malheureusement pas pour aujourd’hui !!!!

De retour vers les 13 heures, nous mangeons ensemble sur la terrasse.

Petite visite guidée des principaux centres d’intérêts (cavités) de l’ensemble du massif et séances de photos de la flore et des failles partagées par Jean-claude et Jean-paul. Retour tard le soir pour l’apéro. Rapatriement du matériel laissé sur la terrasse et pluie dans la nuit.

Fred

Plus d’infos sur le massif de la Sambuy : http://karstexplo.fr/KarstdesAlpes/Sambuy.htm

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